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Les conventions collectives ont encore procuré aux travailleurs des augmentations du salaire réel en 2006.

Cet article est tiré du numéro d’automne 2006 du Contexte économique des négociations, une publication trimestrielle de notre Service de la recherche.

Les rajustements salariaux moyens du taux de base pour les grandes unités de négociation collective d’au moins 500 personnes ont augmenté de 2,6 % au 3e trimestre de 2006, soit un peu en deçà de la moyenne de 2,7 % enregistrée au 2e trimestre.

Ces gains salariaux, équivalant à la moyenne de l’année à ce jour, dépassent le taux moyen d’inflation de 2,1 % enregistré jusqu›à maintenant cette année. Ces rajustements salariaux du taux de base sous-estiment les gains totaux en matière de rémunération parce qu’ils ne tiennent pas compte de l’utilisation accrue d›éléments comme les primes à la signature, le partage des bénéfices, des promesses concernant un dividende financier et des ajustements précis du marché de la main-d’œuvre.

Les rapports sur les règlements salariaux (pour les grandes unités de négociation de 500 personnes et plus) sont calculés en moyennes annuelles sur la durée de chaque convention collective, incluant souvent les années antérieures. L’analyse des règlements salariaux de syndiqués du SCFP donne à penser que l’augmentation moyenne des salaires pour 2007 sera supérieure à 2006 dans bien des cas, particulièrement en Alberta, en Colombie-Britannique et en Ontario (même si les règlements dans le secteur de l›éducation en Ontario sont comprimés par les réductions du budget de la province).

Les employés du secteur public ont obtenu en moyenne des augmentations de 2,7 % au troisième trimestre, comparativement à des augmentations moyennes de 2,5 % pour les conventions collectives des grandes unités de négociation du secteur privé.

Les principaux gains salariaux au 3e trimestre : moyenne de 3,5 % en Alberta, puis de
3,3 % en Nouvelle-Écosse. Le Québec ferme la marche avec 1,7 %.

Les augmentations les plus grandes par industrie au 3e trimestre ont encore une fois été enregistrées dans la construction, avec une hausse de 3,5 % de la rémunération de base. L’augmentation moyenne a été de 2,8 % pour les employés de l’administration publique et de 2,6 % pour les employés des secteurs de l›éducation, de la santé et des services sociaux et de l’industrie des services d’utilité publique. L’industrie ayant affiché la hausse la plus faible au 3e trimestre était celle de l’information et de la culture, où la convention collective avec TELUS prévoyait une augmentation annuelle moyenne de 0,5 %. Cependant, cette convention collective comprenait un nouveau programme de partage des bénéfices qui prévoit un maximum annuel de 3 % de la rémunération en 2007, de 4 % en 2008 et de 5 % en 2009.

Les augmentations dans les secteurs du commerce et de la fabrication se sont établies en moyenne à un maximum de 2 % jusqu›à maintenant cette année, soit en deçà du taux d’inflation.

La convention collective signée entre le SCFP et Hydro-Québec comprenait aussi un programme de partage des bénéfices jusqu›à concurrence de 4,5 % de la rémunération annuelle de base sous forme de montant forfaitaire, de même qu’un autre montant forfaitaire pour la mise en ouvre tardive d’une nouvelle échelle des salaires. La convention collective entre la section locale 998 du SCFP et Manitoba Hydro prévoit une augmentation moyenne de 2,5 %.

La convention collective de la section locale 1190 conclue avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick prévoit des augmentations annuelles moyennes de 2,5 %, mais comprend aussi des rajustements spéciaux de 1 % pour tous les employés; la convention signée par la section locale 1253 comprend des mesures permanentes d’amélioration des compétences de même que des rajustements pour les employés d’entretien et les gens de métiers.

Parmi les grandes négociations du SCFP, notons les négociations avec la Ville de Vancouver, l’Hôpital d’Ottawa et le gouvernement du Nouveau-Brunswick.