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La juge d’une cour supérieure de comté a décidé que la ville de Stockton, en Californie, avait illégalement privatisé ses activités de distribution de l’eau potable et de traitement des égouts en 2004 et qu’elle devait reprendre le contrôle des installations dans les six mois.

Elizabeth Humphreys, juge de la cour supérieure du comté de San Joaquin, a décidé que le défaut de la ville de mener un examen environnemental était « inapproprié ».

La décision a été une victoire surprise pour les environnementalistes et les autres militants qui se sont battus pendant trois ans contre le contrat de 600 millions $ US signé entre la ville et OMI-Thames Water.

La juge a rejeté la prétention de la ville à l’effet qu’il était suffisant d’examiner les effets sur l’environnement de chaque projet de construction individuel d’OMI-Thames et qu’il n’était pas nécessaire de tenir compte des conséquences générales du contrat.

La Concerned Citizens Coalition, le Sierra Club et la League of Women Voters of San Joaquin County ont joint leurs forces pour poursuivre la ville parce que le contrat permettait des projets qui pourraient nuire à l’environnement.

 Dans

sa décision, la juge Humphreys concluait qu’il existait des « preuves substantielles » que l’entente de 20 ans entre la ville et OMI-Thames « aura une incidence importante sur l’environnement ».

La ville soutient que la privatisation a permis aux contribuables d’économiser des millions de dollars et a aidé Stockton à se conformer aux normes sur la pollution en vigueur dans l’État. En outre, elle affirme que le dossier d’OMI-Thames en matière d’environnement est impeccable. Pour leur part, les environnementalistes affirment que les services d’eau potable et d’égouts ont été mal entretenus et que des déversements d’égout ont endommagé l’environnement.

« Toutefois, la controverse entourant l’entente de privatisation a toujours dépassé l’enjeu de l’environnement, soulignait le journaliste David Siders dans le journal local The Record. Les opposants répondent que la façon dont le projet a été approuvé – il a été signé 13 jours avant que les électeurs n’approuvent une mesure qui aurait exigé un vote public sur l’entente de l’eau – montrait bien le style musclé du maire de l’époque, Gary Podesto. »

OMI-Thames a déclaré dans un communiqué de presse qu’elle continuera de gérer les services d’eau de la ville pendant l’examen de la décision. La ville pourrait envisager un appel, mais le conseil n’a pas encore pris de décision.

Tiré de The Record