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OTTAWA (Ontario) – Une décision arbitrale en faveur des travailleurs des soins de longue durée à l’emploi du Groupe Compass Canada (Beaver), travaillant à l’établissement de soins de longue durée de l’Hôpital Montfort à Ottawa, représente une victoire majeure pour ces travailleurs des soins de santé, parmi les moins bien rémunérés en Ontario. La décision signifiera des augmentations de salaire pouvant se situer entre 32 pour cent et 101 pour cent pour les aides en diététique, les aides en entretien ménager, les aides à la buanderie, les cuisinières, les nettoyeuses et les préposées à l’entretien, femmes et hommes.

« Cette décision expose le côté peu reluisant de la sous-traitance et de la privatisation », de dire Jim Flynn, conseiller syndical et coordonnateur des soins de longue durée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). « Lorsque l’Hôpital Montfort a donné en sous-traitance l’établissement de soins de longue durée à Central Park Lodge/Capital Care Corporation, et que, à leur tour, ils ont donné en sous-traitance les services de diététique, de buanderie et d’entretien ménager au Groupe Compass, les travailleurs se sont retrouvés perdants avec de faibles salaires et des avantages sociaux inférieurs. Un arbitre a maintenant statué que ces travailleurs méritent de justes salaires et un traitement équitable. »

Avant la décision, les salaires à l’établissement étaient de 70 à 100 pour cent inférieurs à ceux d’autres travailleurs des soins de santé occupant des postes similaires. À titre d’exemple, les taux de salaire des aides en diététique se situaient entre 8,25 $ et 10,00 $ l’heure; ils augmenteront maintenant jusqu’à 16,63 $ l’heure. Parmi les autres améliorations contractuelles, on retrouve :

  • Les congés de maladie;
  • 10 % plutôt que des avantages plus une indemnité de vacances pour les personnes employées à temps partiel;
  • Une prime de quart : 0,25 $;
  • Une rémunération pour les heures supplémentaires;
  • L’établissement de l’horaire en fonction de l’ancienneté;
  • Des améliorations à la paye de vacances.

« Il s’agit d’une victoire importante pour les travailleurs à faible revenu de l’Ontario et elle envoie un message fort aux multinationales à but lucratif privées », de dire M. Flynn. « L’arbitre était d’accord avec le SCFP que les comparaisons pour ces travailleurs devaient être fondées sur d’autres travailleuses et travailleurs des soins de santé du secteur des foyers de soins infirmiers. »

Pour plus d’information, veuillez communiquer avec :

Jim Flynn
Conseiller syndical et coordonnateur des soins de longue durée du SCFP
(613) 237-0115
(613) 889-4309

Anne Healy
Recherchiste du SCFP (auteure des mémoires présentés à l’arbitre)
(647) 504-0599

Richard Gauthier
Conseiller syndical du SCFP
(613) 237-0115