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OTTAWA – Le plus récent sondage mené par un groupe de promotion de la privatisation omet des questions cruciales sur la transparence, la surveillance et l’examen par le public d’accords secrets conclus en vertu de PPP.

 « Ce sondage trompe les Canadiennes et Canadiens en promouvant les PPP comme la “solution” à la crise des infrastructures. Disons toute la vérité à la population canadienne, à savoir que les PPP sont élaborés et fonctionnent dans le plus grand secret, ce qui va à l’encontre de la démocratie. Les contribuables canadiens ont le droit de savoir comment les deniers publics sont dépensés et comment les services sont gérés », de déclarer le président national du SCFP, Paul Moist.

Dans son sondage, le Conseil canadien des sociétés publiques-privées pose des questions sélectives et hypothétiques sur la privatisation de services publics – dont les aqueducs, les hôpitaux, les réseaux routiers et d’autres infrastructures communautaires. La question centrale du sondage repose sur l’hypothèse que les PPP ne posent aucun problème d’accessibilité, de coûts ou de qualité – une hypothèse qui frise le mensonge à la lumière des expériences vécues au Canada, en Australie et en Grande-Bretagne.

 « Les Canadiennes et Canadiens se font acculer au pied du mur et dire qu’il n’existe aucune alternative au financement et à la prestation de services par le secteur privé. La population canadienne n’en veut pas d’accords bâtis de telle façon à en empêcher l’examen du public.

Ce n’est aucunement surprenant que les promoteurs de PPP souhaitent se cacher derrière le voile du secret des affaires. Lorsque les faits sont connus, c’est alors que toute la lumière est faite sur les PPP : ce sont foncièrement de mauvaises ententes.

Les PPP laissent les citoyens et les décideurs dans l’obscurité. Les Canadiennes et Canadiens méritent de tout savoir sur les accords de PPP avant d’être pris à respecter des contrats de plusieurs dizaines d’années qui finissent par leur coûter plus cher et leur offrir des services de moindre qualité », d’ajouter M. Moist.

En Ontario, des groupes de défense et de promotion de la santé ont dû avoir recours aux tribunaux pour mettre la main sur des données financières fondamentales concernant un PPP dans le milieu hospitalier. À Vancouver, des élus responsables de prendre la décision définitive concernant la construction d’une liaison rapide au coût de 2 milliards ont tenté en vain d’obtenir l’accès à d’importants documents de projet.

Le gouvernement Harper renouvelle de pied ferme son intention de privatiser des services par l’intermédiaire de PPP, une décision qui – selon Paul Moist – contribuera à rendre les conservateurs de moins en moins imputables.

« Le surplus budgétaire se chiffrant à 13 milliards, il est clair que nous n’avons pas à sacrifier le contrôle public pour renforcer nos infrastructures et nos services. Le secteur public a les moyens de garder la main mise sur les services, dont la gestion doit relever de gouvernements élus démocratiquement plutôt que de sociétés privées », de conclure M. Moist.

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Personnes-ressources :
Paul Moist, Président national – 613.558.2873 (cell.)
Claude Généreux, Secrétaire-trésorier national et porte-parole francophone – 514.884.5074 (cell.)
Karin Jordan, Service des communications – 613.222.4436 (cell.)

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