Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

L’éducation postsecondaire est un droit, non un privilège

Le Syndicat canadien de la fonction publique est un ardent défenseur d’une éducation postsecondaire publique, accessible et de haute qualité.

Les membres du SCFP forment des familles à faible et moyen revenu et ils espèrent être en mesure d’envoyer leurs enfants à l’université ou au collège ou encore, de fréquenter eux-mêmes des institutions d’éducation postsecondaire. Les membres du SCFP sont des bibliothécaires, des concierges, des travailleurs municipaux, des agents de bord, des travailleurs d’hydro, des travailleurs d’université, des travailleurs sociaux, des travailleurs de la santé, des travailleurs de bureau, des cuisiniers et des conducteurs d’autobus.

Les universités et les collèges constituent un bien collectif. Ces institutions sont les instruments par lesquels les citoyens peuvent apprendre à jouer un rôle au sein de nos communautés démocratiques. La privatisation et l’augmentation des frais de scolarité transforment l’éducation ; d’un outil d’amélioration de notre participation aux institutions démocratiques, elle devient une machine à former des professionnels dans l’unique but de nourrir l’économie.

D’un espace public vivant et essentiel pour nos collectivités, l’université devient un espace de plus en plus privé contrôlé par des intérêts privés. Pour les familles à faible et moyen revenu qui désirent envoyer leurs enfants à l’université ou au collège, ce sont généralement les frais de scolarité qui sont considérés comme étant le principal obstacle à l’accessibilité. Au cours de la dernière décennie, les coûts de l’éducation postsecondaire ont explosé.

Le SCFP appuie une augmentation du financement fédéral et provincial destiné aux universités et collèges publics. Les universités doivent être de bons lieux d’apprentissage et de bons milieux de travail offrant des conditions de travail et des salaires décents.

Le SCFP appuie le gel des frais de scolarité et éventuellement, une diminution des frais de scolarité. Nous voyons l’éducation comme un investissement profitant à l’ensemble des Canadiens. Les programmes de bourses doivent être réorganisés et un système de bourses basé sur les besoins devrait être créé et mis à la disposition de tous les étudiants dans le besoin.

Le SCFP s’opposeaux compressions massives imposées par le gouvernement fédéral aux institutions d’enseignement postsecondaire, compressions qui ont forcé les universités et collèges à se tourner vers le privé pour trouver de nouvelles sources de financement. Cette nouvelle façon d’assurer le financement des institutions a des conséquences directes sur le type de recherches qui obtiendront du soutien et l’influence grandissante du milieu des affaires tend à transformer les communautés publiques d’enseignement postsecondaire en espaces privés.

Le SCFP s’oppose à la privatisation et à la commercialisation de l’éducation postsecondaire. L’éducation postsecondaire est un bien collectif qui ne devrait pas être mis en vente sur le marché comme une simple marchandise. Les Canadiens ne veulent pas d’universités et de collèges à but lucratif dans notre système d’éducation. L’éducation est un avantage social pour tous les Canadiens. Les universités et institutions d’enseignement postsecondaire canadiennes contribuent à fortifier nos collectivités, elles font partie intégrante de ces collectivités et elles doivent être accessibles à l’ensemble des citoyens. Améliorer l’accès à l’éducation profite à la société autant qu’aux individus.