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Passons en revue la liste de vérification : privatisation, intrusion des entreprises, frais d’utilisation, augmentation de la taille des classes, sous-traitance, limitation de la liberté universitaire, précarisation de la main-d’oeuvre, immeubles en ruine, conditions de travail et d’apprentissage non sécuritaires, guerres des colas sur les campus, enlèvement de fontaines dans le cadre de la « mise à niveau » des installations, classes surpeuplées, déréglementation des droits de scolarité, chaires de recherche commanditées, sociétés de relations publiques. Le sous-financement n’explique peut-être pas la totalité des problèmes que nous observons dans l’EPS. Disons qu’il n’en explique que 20 %.

Mais c’est la première tranche de 20 % qui influence les 80 % qui restent. Jusqu’à ce que nous rétablissions un niveau suffisant de financement public, nous continuerons à chercher désespérément des méthodes moins efficaces, moins équitables, moins efficientes et plus à l’abri du contribuable et, par conséquent, moins publiques de compenser le financement public inadéquat de l’EPS. Mais, avec le temps et l’énergie qui nous resteront, nous pouvons essayer de nous faire croire que c’est suffisant ou nous pouvons refuser d’aggraver le sous-financement d’un réseau dans lequel nous détenons tous des intérêts essentiels et combiner nos efforts et nos compétences, qui sont considérables, pour opérer un sérieux virage à gauche.