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Nos voix s’élèvent : Conférence nationale des droits de la personne

Le temps presse pour s’inscrire à la toute première Conférence des droits de la personne du SCFP, un événement historique. La date limite d’inscription est le 27 octobre. Ne laissez pas passer la chance d’entendre nos conférenciers invités, d’étendre vos connaissances dans le cadre d’ateliers inspirants et de bâtir des réseaux avec des collègues militants des droits de la personne et de l’égalité de partout au pays et le tout, dans la merveilleuse ville de Vancouver.

Le SCFP est fier de la liste d’orateurs qu’il a conviés à cet événement. L’une de ces personnes est Itrath Syed, une jeune militante des droits sociaux, passionnée et articulée qui a été candidate pour le NPD dans Richmond en Colombie-Britannique lors de la dernière élection fédérale. Mme Syed est connue tant dans sa province que dans le pays pour son implication à la base dans les mouvements anti-guerre et anti-violence et son engagement dans la cause des femmes.

Venez entendre Mme Syed et d’autres comme les avocates des droits de la personne Anita Braha et Kiké Roach et la très respectée professeure de sociologie à l’Université de Toronto, la Dr Sherene Razack, auteure de plusieurs livres sur le racisme et la violence.

Rendez-vous sur le site www.scfp.ca ou faites parvenir un courriel à egalite@scfp.ca pour obtenir le programme de la conférence et les détails concernant l’inscription.

Le SCFP pleure quatre disparus

La semaine a été difficile pour le SCFP qui, en quelques jours à peine, a appris la mort d’un membre d’Hydro-Québec, d’une conseillère syndicale nationale et de la directrice régionale pour le Québec.

Le 12 octobre, nous avons été effarés d’apprendre le décès de la consœur Beverly Smale, une conseillère syndicale nationale du bureau d’Ottawa. Elle n’avait que 47 ans.

Le 13 octobre, un membre de la section locale 957, âgé de 28 ans, est mort alors qu’il travaillait à une turbine dans un établissement d’Hydro-Québec à Rouyn-Noranda. Un entrepreneur est aussi décédé dans le même accident. Le syndicat travaille aussi vite qu’il le peut à faire la lumière sur cette tragédie.

Toujours le 13 octobre, Amanda Emily Anderson, 17 ans, surveillante de baignade au centre récréatif SEAPRC de Sooke en Colombie-Britannique et membre de la section locale 1978 du SCFP, est morte tragiquement dans un accident de la circulation.

Le 15 octobre, la consœur Lucie Richard a perdu sa bataille contre le cancer. Mme Richard était en congé de maladie de son emploi à titre de directrice régionale pour le Québec. Elle avait 56 ans.

Le président national, Paul Moist et le secrétaire-trésorier national, Claude Généreux, ont exprimé leurs plus sincères condoléances aux êtres chers de ces quatre membres de la grande famille du SCFP.

Que des A pour la conférence universitaire

La semaine dernière, 200 délégués représentant plus de 70 000 travailleurs universitaires du SCFP de partout au Canada se sont réunis à Montréal afin de discuter d’enjeux urgents. Il s’agissait de la première rencontre nationale du secteur universitaire organisée par le syndicat.

Le dirigeant du mouvement étudiant français, Bruno Julliard, était un conférencier invité, tout comme Elaine Bernard de l’Université Harvard et Erika Shaker du Centre canadien de politiques alternatives.

La négociation, la syndicalisation et la menace de privatisation ont fait partie des sujets de discussions et de débats de cette conférence de trois jours. Les délégués ont émis des recommandations en matière de négociation coordonnée et de syndicalisation. Le SCFP assurera le suivi sur certains de ces sujets lors de son congrès national d’octobre 2007.

Le SCFP se joint au mouvement visant à poursuivre la Caroline du Nord en vertu des règles de l’ALÉNA

Le SCFP s’est joint à plus de deux douzaines d’organisations syndicales du Canada, des États-Unis et du Mexique qui ensemble, représentent plusieurs millions de travailleurs, afin de porter plainte contre les États-Unis en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine du travail (ANACT), la partie syndicale de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).

La plainte allègue que la Caroline du Nord et les États-Unis violent l’ANACT et les lois internationales en refusant à 650 000 employés du secteur public de la Caroline du Nord le droit à la négociation collective.

La frustration engendrée par l’absence de négociation collective et de voix au travail a mené à une escalade des protestations des employés du secteur public de Caroline du Nord. Le plus récent événement à survenir a été une grève des travailleurs de l’hygiène publique de Raleigh en septembre.

Joyeux anniversaire, Tommy !

Le 20 octobre, le SCFP s’est joint aux militants des soins de santé et aux partisans du système public de santé du Canada afin de célébrer l’anniversaire de Tommy Douglas, le père de l’assurance-maladie.

Afin de mettre en évidence la menace constituée par la privatisation furtive de notre système de santé, les militants de Halifax ont servi au public des tranches d’un gâteau d’anniversaire géant à « deux vitesses » devant la seule clinique privée d’IRM de Halifax.

Le SCFP-Terre-Neuve et Labrador a organisé dès 6 h 30 une fête anniversaire pour Tommy Douglas sur Signal Hill à St. John. Il y avait deux gâteaux, des portions de l’un des gâteaux étaient distribuées gratuitement, alors que le deuxième, qui représentait la privatisation, était vendu au public.

La Division de l’Île-du-Prince-Édouard a tenu des fêtes publiques dans cinq hôpitaux de l’île, notamment à l’hôpital Queen Elizabeth de Charlottetown. Le secrétaire-trésorier national, Claude Généreux était présent à cette fête.

Des célébrations ont aussi eu lieu dans la province natale de Tommy Douglas, la Saskatchewan, lieu de naissance de l’assurance-maladie. À Regina, le président national, Paul Moist, s’est joint à 200 membres du SCFP qui soulignaient l’anniversaire de Tommy Douglas au Parc Victoria où le SCFP-Saskatchewan servait un gâteau.

D’autres événements ont eu lieu en Colombie-Britannique et ailleurs.

Un autre projet de loi d’initiative parlementaire pour les services de garde

Un projet de loi d’initiative parlementaire parrainé par le NPD qui ferait passer la garde d’enfants du stade d’un ensemble de mesures disparates à celui d’un véritable programme a besoin de l’appui de nos membres.

Le projet de Loi C303, Loi sur l’apprentissage et la garde de jeunes enfants, aidera à l’implantation d’un programme de services de garde par le biais d’une loi comparable à la Loi canadienne sur la santé. Le projet de loi fera en sorte que des fonds fédéraux seront dédiés à des programmes de garde de qualité, universels, accessibles et tenus à la reddition de comptes.

Un peu plus tôt cette année, 100 000 Canadiens ont signé une lettre ouverte en appui à un programme pancanadien de services de garde à l’enfance.

Des membres autochtones se réunissent afin de faire une différence

Pour les 79 syndiqués qui ont assisté au deuxième rassemblement autochtone du SCFP-Colombie-Britannique la fin de semaine dernière, le slogan de la conférence n’aurait pas pu être mieux choisi.

La conférence intitulée « Créer le guerrier intérieur : conférer des pouvoirs aux membres autochtones » a été, pour les membres des premières nations et les métis membres du SCFP en Colombie-Britannique, la première occasion depuis 2004 de se réunir en un même lieu afin de partager leurs expériences et échanger sur les défis auxquels ils doivent faire face en milieu de travail.

Le programme de la conférence abordait les enjeux de l’eau, des lois autochtones et du militantisme au sein de la communauté. On y a aussi partagé des idées destinées à améliorer la présence autochtone au sein des sections locales.

Le SCFP soulignait aussi le Mois de l’histoire des femmes, une initiative nationale lancée par le gouvernement du Canada en 1992. Le thème de cette année était : Les femmes autochtones : la quête vers l’avenir. Ce thème faisait très bien le lien avec le rassemblement de la fin de semaine.

L’accent sur la santé et sécurité

La santé et la sécurité ont été au centre de deux conférences du SCFP la semaine dernière.

Une conférence de deux jours sur la santé et sécurité et les travailleurs blessés qui a eu lieu à Sudbury en Ontario a attiré plus de 250 militants de sections locales du SCFP de partout en Ontario. Du 13 au 15 octobre, les délégués ont participé à des ateliers, des débats et des rencontres publiques avec des experts du gouvernement et de la communauté. Les participants ont aussi conçu l’ébauche d’une réglementation sur la violence en milieu de travail qui fait actuellement l’objet d’une révision.

La même fin de semaine, environ 75 membres de l’Alberta se sont réunis à Red Deer pour participer à la conférence sur la santé et sécurité : Préserver notre avenir. Un accent spécial a été mis sur les jeunes travailleurs qui sont plus susceptibles d’être blessés au travail.

Un conseil d’arbitrage entend un grief portant sur la sous-traitance

Un conseil d’arbitrage a entrepris ses audiences afin de déterminer si la ville de Prince Albert en Saskatchewan et le conseil d’administration du Centre Art Hauser ont violé la convention collective en sous-traitant l’exploitation de la concession du centre municipal.

Plus de 20 travailleurs municipaux, membres de la section locale 882 du SCFP, ont perdu leur emploi l’an dernier lorsque l’employeur a accordé le contrat de la concession au Club Optimiste. La concession rapportait des revenus annuels nets de plus de 50 000 $ lorsqu’elle était exploitée par la municipalité.

Le syndicat a déposé un grief en septembre 2005. Le SCFP veut que le conseil d’arbitrage ordonne à la ville de reprendre la concession à son compte et de redonner aux membres du SCFP leur ancien emploi avec compensation pour les salaires et avantages perdus.

Les adjoints à l’enseignement de l’Université McMaster accordent un fort mandat de grève alors que les négociations reprennent

Les adjoints à l’enseignement et à la recherche de l’Université McMaster de Hamilton en Ontario se sont prononcés dans une proportion de 81 % pour le déclenchement d’une grève si la direction de l’université ne propose pas une entente équitable. Les deux parties sont retournées à la table de négociation cette semaine.

La section locale 3906 du SCFP qui représente plus de 2 000 adjoints à l’enseignement et à la recherche tente toujours d’éviter un lock-out ou une grève, ce qui pourrait survenir dès le 23 octobre. Les principaux points en litige sont le surmenage, la sécurité d’emploi et la protection contre l’augmentation des frais de scolarité – des gains déjà atteints dans d’autres universités ontariennes.

Les travailleurs de soins de longue durée de Parry Sound se joignent au SCFP

Plus de 100 travailleurs de la maison de soins pour personnes âgées Belvedere Heights de Parry Sound en Ontario, ont presque unanimement décidé de joindre les rangs du

SCFP la semaine dernière. Lors d’un vote qui a eu lieu le 12 octobre, les travailleurs ont choisi le SCFP plutôt que le Syndicat canadien des travailleurs de la santé qui les représentait jusqu’à ce vote.