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OTTAWA – Il n’est pas étonnant qu’un groupe de réflexion de droite, connu pour son amour du libre marché, publie un rapport favorisant une plus grande privatisation des soins de santé, selon le président du plus grand syndicat du Canada.

« Mais ce qui est remarquable, c’est l’aplomb avec lequel l’Institut Fraser manipule les chiffres pour démontrer une prétendue crise de viabilité, affirme Paul Moist. Il est tout simplement absurde de regarder les dépenses des cinq dernières années, puis de les extrapoler sur les soixante prochaines années. »

L’« étude » ne tient pas compte des facteurs qui font grimper les dépenses provinciales en santé, incluant le coût des médicaments, qui sont de loin les dépenses provinciales qui croissent le plus rapidement.

« Il est clair que nous devons nous attaquer à la question de l’avenir financier des soins de santé publics. Mais la discussion doit être large et inclusive, sans œillères ni parti pris », croit Paul Moist.

Pour M. Moist, il est encore plus consternant de voir que l’Institut propose des politiques qui feraient radicalement grimper les coûts et qui créeraient deux classes de patients : ceux qui peuvent payer et ceux qui attendent en ligne. « Ce sont les prétendues solutions de l’Institut qui feraient basculer le système dans une spirale incontrôlable. »

L’Institut soutient que les niveaux actuels de dépenses provinciales en santé sont insoutenables et propose des frais d’utilisation, une assurance privée, la surfacturation et des services dispensés par le secteur privé. Toutes ces « solutions » créent de réels problèmes qui sont bien documentés, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde.

Paul Moist parlera du rapport de l’Institut Fraser aujourd’hui dans le cadre du discours qu’il prononcera devant les travailleurs de la santé rassemblés au congrès du Syndicat des employés d’hôpitaux du SCFP, à Richmond, en Colombie-Britannique.

« Dans toute discussion sérieuse sur les moyens à prendre pour limiter les coûts, il est indéniable que notre système à payeur unique est le plus efficace pour financer les soins de santé publics », ajoute Paul Moist.

« Et attaquons-nous à la vraie crise dans les dépenses en santé : la hausse vertigineuse du coût des médicaments. Il est temps que le gouvernement fédéral mette en place un programme national pour les médicaments d’ordonnance qui contrôlera une fois pour toutes le domaine des dépenses en santé qui croît le plus rapidement. »

Le SCFP représente plus d’un demi-million de travailleurs dans les collectivités de tout le Canada.

Remarque destinée aux journalistes : Le président national Paul Moist prendra la parole au congrès du SEH à 15 h, HNP, à l’hôtel Best Western Richmond et Centre des congrès, 7551, Westminster Hwy, à Richmond, C.-B.

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Pour obtenir de plus amples renseignements :

Paul Moist
président national du SCFP
613-558-2873 (cell.)

Louise Leclair
directrice, SCFP-communications
613-237-1590, poste 264