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L’élection du nouveau président de l’AMC préfigure un nouvel effort de privatisation des soins de santé

L’élection du Dr Brian Day à la présidence de l’Association médicale canadienne signale un nouvel effort de l’AMC en vue de la privatisation du système public de soins de santé du Canada.

« Nous respectons le processus électoral de l’AMC et nous félicitons le Dr Day, a déclaré le président national du SCFP, Paul Moist. Mais nous craignons que cette promotion des soins privés et les efforts constants de l’AMC en faveur de la médecine à but lucratif finiront par miner le système d’assurance-maladie. »

Le Dr Day, co-fondateur du Centre de chirurgie Cambie de Vancouver, une clinique privée, est depuis longtemps un promoteur enthousiaste de la privatisation des soins de santé, des partenariats public-privé et de la sous-traitance des emplois des travailleurs de la santé.

« La seule diminution des temps d’attente dans les hôpitaux a eu lieu lorsque les gouvernements ont accordé au système public les ressources dont il avait besoin pour fonctionner efficacement, dit encore M. Moist. Diminuez les ressources du système public, refusez-lui les moyens de répondre aux besoins des patients et les temps d’attente vont augmenter. »

Le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh, s’est aussi dit inquiet de l’élection du Dr Day qu’il a qualifiée de « mauvais présage » pour l’avenir de notre système public de soins de santé.

« L’AMC a choisi un partisan controversé de la privatisation qui possède trois cliniques privées dans sa province natale, la Colombie-Britannique, qui est, à Vancouver, le directeur du plus important hôpital privé du Canada et qui est l’un des plus virulents critiques de notre système public de soins de santé, dit M. Cavanagh. En élisant le Dr Day, l’AMC semble vouloir lancer un message sans équivoque quant à sa position dans le débat sur les soins de santé. »

La Cour fédérale ordonne d’offrir les services en langue des signes aux Canadiens aux prises avec une déficience auditive

Dans un jugement-clé, la Cour supérieure du Canada a ordonné que le gouvernement fédéral rende disponible aux personnes sourdes ou atteintes d’une déficience auditive qui en font la demande, des services d’interprétariat.

« J’applaudis à ce jugement comme étant un pas important dans la bonne direction, a déclaré le président national, Paul Moist. Il établit un précédent et envoie un message clair, tant au gouvernement fédéral qu’aux autres niveaux de gouvernement et à la société en général. Il s’agit d’accès et d’égalité pour tous. »

« À titre de Canadiens, les personnes sourdes ont le droit d’être des participants à part entière au processus démocratique et au fonctionnement du gouvernement, a écrit le juge Richard Mosley dans sa décision. Il est essentiel, dans une société inclusive, que les gens aux prises avec un handicap soient aidés lorsqu’ils doivent interagir avec les institutions gouvernementales. »

L’arrêt du juge Mosley stipule notamment que : « les services d’interprétariat doivent être assurés et payés par le gouvernement du Canada sur demande, lorsqu’une personne sourde ou atteinte d’une déficience auditive traite avec le gouvernement canadien ou participe à des programmes administrés par le gouvernement et que la nature de la communication entre cette personne et le gouvernement requiert de tels services ».

Le juge Mosley a aussi ordonné que le gouvernement fédéral assure des services d’interprétariat dès qu’il participe à des consultations privées ou publiques avec des organisations non gouvernementales en vue de l’élaboration de politiques et de programmes touchant distinctement les intérêts des sourds du Canada et que la nature des communications requiert de tels services.

« Il s’agit sans contredit d’une amélioration par rapport au jugement Eldrige », affirme Sheryl Burns, membre du Groupe de travail national des personnes ayant un handicap et elle-même atteinte de déficience auditive. Mme Burns faisait référence au jugement en 1998 de la Cour suprême du Canada qui établissait que les sourds et les personnes atteintes d’une déficience auditive devaient bénéficier des services d’interprétation visuelle lorsqu’elles étaient en quête d’un traitement médical.

« Il est intéressant de noter qu’en 1997-1998, le gouvernement fédéral a dépensé 108 000 $ aux services d’interprétation gestuelle et visuelle, dit Mme Burns. C’est au cours de cette année qu’on a consacré le plus de ressources à ces services et pourtant, il ne s’agit encore que de miettes. Les dépenses ont diminué depuis ce temps. Le gouvernement a sans doute dépensé plus d’argent en cour qu’il n’en a consacré à offrir ces services. »

L’Association des sourds du Canada est allée en cour au nom de James Roots, Gary Malkowski, Barbara Lagrange et Mary Lou Cassie. Les avocats ont fait valoir que ces personnes se sont vues refuser les services d’interprétation gestuelle pendant le processus d’élaboration de la politique. Elles ont aussi perdu des occasions de conclure des contrats avec le gouvernement fédéral et ont été dans l’impossibilité de participer à l’étude sur la population active menée par Statistiques Canada.

L’Association des sourds du Canada qui représente 300 000 sourds dans l’ensemble du pays a salué ce jugement perçu comme une percée majeure.

Une entente à Livingstone Range pourrait éviter la grève

Une entente qui pourrait éviter la grève a été conclue à la Division scolaire Livingstone Range. L’entente a fait l’objet d’un vote le 24 août 2006.

Le SCFP représente plus de 100 membres du personnel non-enseignant du district scolaire. Le syndicat et le district scolaire ont négocié tout l’été. En juin, les employés se sont prononcés pour la grève dans une proportion de 88 %. Le district scolaire a répliqué en décrétant un lock-out, alors que la majorité des employés avait déjà été mise à pied.

« Si nos membres décident d’appuyer l’entente, le retour à l’école se fera normalement et c’est ce que tout le monde souhaite », a dit le président du SCFP-Alberta, D’Arcy Lanovaz.

Les détails de l’entente ne seront rendus publics que lorsqu’ils auront été présentés aux membres.

Dérouler le rebord à l’Université de Colombie-Britannique

Le premier Tim Hortons syndiqué de la Côte Ouest servira bientôt ses double-doubles à l’Université de Colombie-Britannique à Vancouver.

« Les travailleurs des services alimentaires du SCFP ont de quoi être fiers, déclarait Colleen Garbe, la présidente de la section locale 116 du SCFP, la section locale qui représentera les travailleurs de ce café. C’est la qualité de leur travail tant appréciée par les étudiants et la population des alentours qui a permis de doter le campus d’un comptoir de beignets syndiqué. »

Le Tim Hortons de l’Université de Colombie-Britannique a ouvert ses portes en novembre dernier. Les publicités télés diffusées par la célèbre chaîne de beignes et café vantent les mérites du travail sur les campus, notamment de bons avantages sociaux et une réduction des frais de scolarité.

Il existe d’autres Tim Hortons syndiqués sur des campus universitaires de l’Ontario.

Le comité de négociation du SEH rejette l’offre monétaire de Compass

L’offre monétaire tant attendue de Compass a été la cause d’une grande déception pour les membres du Syndicat des employés d’hôpitaux de Colombie-Britannique travaillant à l’Agence du cancer de Colombie-Britannique, à l’Hôpital pour femmes et enfants et à l’Hôpital pour enfants de Sunnyhill de la Direction provinciale des services de santé.

Le comité de négociation SEH Compass/DPSS a rejeté l’offre jugée nettement sous la norme en vigueur dans le secteur des soins de santé.

L’offre de Compass n’aurait permis au salaire de la majorité des membres que de se traîner de 10,25 $ l’heure à 11,21 $ l’heure pendant la vie d’une entente de trois ans.

« L’offre salariale de Compass est non seulement nettement sous la norme de l’industrie, elle est considérablement moindre que ce que paient les concurrents Sodexho et Aramark aux 2 500 membres du SEH travaillant dans les établissements du Lower Mainland », a déclaré la porte-parole du SEH en matière de négociation, Heather Compton.

« La négociation des clauses normatives a progressé, mais pas autant que ce qu’aurait souhaité le comité de négociation DPSS. Les choses vont lentement avec Compass », a ajouté Mme Compton.

Un médiateur travaille avec le SEH et Compass afin de faciliter la conclusion de premières conventions collectives pour les travailleurs de la DPSS et de la Direction de la santé de l’Île de Vancouver. Les membres du SEH qui siègent au comité de négociation avec la Direction de la santé de l’Île de Vancouver ont assisté à la séance de négociation de la DPSS lorsque Compass a déposé son offre monétaire.

Mme Compton a expliqué que le syndicat voulait que le comité de négociation de la DSIV soit présent parce qu’il est fort probable que l’offre de Compass sera la même lors de la reprise des négociations avec les travailleurs de cette direction de la santé, reprise prévue pour le 31 août. Le syndicat s’attend à ce que Compass dépose son offre monétaire à ce moment.

Environ 950 membres travaillent pour Compass à l’entretien et aux services alimentaires dans l’ensemble des établissements des directions de la santé.

Le SCFP attristé par la mort de l’époux d’une ancienne secrétaire-trésorière nationale

Le SCFP offre ses sincères condoléances à Geraldine McGuire, ancienne secrétaire-trésorière nationale, à la suite du décès de son mari, Roderick Ross Thomson.

« Rod Thomson était un grand syndicaliste et un militant pour la justice sociale, a souligné le président national Paul Moist. Au nom de l’ensemble de notre syndicat, j’offre mes sincères condoléances à Geraldine, à la famille de Rod et à ses nombreux amis. »

M. Thomson est né à Calgary en 1936 et a déménagé en Colombie-Britannique 10 ans plus tard. Il a connu une carrière productive et enrichissante comme mécanicien-monteur dans le domaine de la construction et il a été un fier membre et dirigeant de la section locale 1-80 du International Workers Association (Association internationale des travailleurs).

Pendant plus de 25 ans, il a été l’un des dirigeants du Conseil du travail de Victoria et District. Il était un homme de famille dévoué et gentil qui était reconnu pour son amour des animaux et sa passion du jardinage.

Conformément aux dernières volontés de M. Thomson, il n’y aura pas de service funèbre. Une célébration de sa vie aura lieu un peu plus tard. Au lieu de fleurs, un don à la Société de prévention de la cruauté envers les animaux serait apprécié.

Sur le front des PPP du mois d’août disponible en ligne sous peu

Surveillez la parution de l’édition du mois d’août du bulletin Sur le front des PPP à l’adresse scfp.ca. Parmi les grands titres : l’Association médicale canadienne élit un partisan des soins de santé privés, Deux consultants du gouvernement fédéral pris d’an accès de folie à London, Privatisation furtive à l’hôpital de Bowmanville, Ontario, Saudia (transporteur aérien) demande à ses employés ce qu’ils pensent de la privatisation et L’ambitieuse réforme des postes du Japon