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Workers Out! Un grand succès

Les délégués du SCFP sont de retour chez-eux après leur participation à la conférence Workers Out! de Montréal, un événement organisé pour faire une différence pour les membres lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres (LGBT).

Le SCFP a été l’un des partenaires majeurs de la conférence Workers Out! Pendant trois jours la semaine dernière, quelque 350 participants d’organisations syndicales de partout au monde ont pris part à des ateliers, des assemblées plénières et des discussions en table ronde. Ils travaillaient à l’élaboration d’un plan stratégique international destiné à aider les syndicats à se joindre à la lutte pour les droits des LGBT en milieu de travail et dans la société.

« La situation au Canada est meilleure qu’à peu près partout ailleurs, a dit Jean-Pierre LeClerc, un membre du Comité national du triangle rose du SCFP. Les LGBT ont plus ou moins acquis l’égalité juridique. Mais nous n’avons pas encore acquis l’égalité sociale. Nous voulons en arriver au point où tout le monde sera indifférent aux différences, qu’il s’agisse de LGBT, de gens de couleur, de personnes handicapées – tous les groupes en recherche d’égalité. »

Plusieurs militants, dirigeants et membres du personnel du SCFP ont pris la parole dans le cadre de la conférence. Il y a notamment eu M. LeClerc, Claude Généreux, le secrétaire-trésorier national, Fred Hahn, le trésorier du SCFP-Ontario et Michael Butler, membre du personnel national. Une ancienne membre du SCFP, Trish Salah, a fait une présentation portant sur les défis auxquels sont confrontés les transsexuels et les transgenres en milieu de travail.

Plusieurs autres membres ont défilé aux micros pour poser des questions et faire part d’observations fort pertinentes. Parmi ces personnes, il y a eu une membre de la section locale 4400 du SCFP (personnel de soutien des écoles de Toronto), Martine Stonehouse et les membres d’une jeune et énergique délégation de la section locale 391 du SCFP (bibliothèques publiques de Vancouver). Les membres de la section locale 391 ont partagé leur expérience à la conférence par le biais de leur blog Internet. Le point culminant de la conférence a été l’adoption d’un plan mondial d’action syndicale pour les travailleurs LGBT.

Workers Out! a été organisé par des centrales syndicales canadiennes et québécoises, dont la Confédération des syndicats nationaux, la Centrale des syndicats du Québec, le Congrès du travail du Canada et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec. L’événement s’inscrivait dans une conférence plus large sur les droits des LGBT, elle-même une composante majeure des 1ers Outgames mondiaux, un rassemblement international d’athlètes et d’artistes LGBT et de leurs sympathisants qui a eu lieu en même temps, à Montréal.

Les milliers de personnes qui ont assisté aux cérémonies d’ouverture des jeux ont entendu la championne de tennis Martina Navratilova et le nageur olympique canadien Mark Tewksbury lire la déclaration de Montréal. Ce document sera présenté aux Nations Unies et aux gouvernements dans le but de susciter une plus grande mobilisation en soutien aux droits des LGBT.

Entente entre la section locale 774 du SCFP et la ville d’Abbotsford

Le conseil municipal d’Abbotsford a approuvé un protocole d’accord conclu tard la semaine dernière et ratifié par les membres de la section locale 774 du SCFP. L’entente a mis fin à un conflit qui durait depuis 24 jours. Les membres sont retournés au travail le 30 juillet.

« Nous sommes ravis que le différend entre les deux parties soit résolu, dit le président de la section locale 774 du SCFP, Joe Rodrigue. L’entente contribue au redressement d’une partie de la disparité salariale dont était victime le syndicat. »

M. Rodrigue a tenu à remercier les citoyens d’Abbotsford pour le soutien qu’ils ont apporté aux membres pendant ce conflit.

L’entente d’une durée de 5 ans est rétroactive au 1er janvier 2005 et elle prendra fin le 31 décembre 2009. L’entente prévoit des augmentations générales des salaires de 3 % par année de 2005 à 2008 et de 3,5 % en 2009. La ville s’est engagée à égaler la moyenne des augmentations de salaire qui seront accordées en 2009 par les gouvernements municipaux de Chilliwack, de Mission et du canton de Langley, si ces augmentations sont supérieures à 3,5 %.

L’entente prévoit aussi des ajustements salariaux pour les postes dont la rémunération se situe sous les taux du marché et des améliorations au programme d’avantages sociaux.

Cette entente de principe arrive à la suite d’une négociation difficile entreprise en avril 2005.

La convention collective était échue depuis le 31 décembre 2004. Les 463 membres de la section locale s’étaient prononcés pour le déclenchement de la grève dans une proportion de 82 % au mois de mai et la grève a été déclenchée le 26 juin.

La parité salariale avec les autres municipalités et la durée de la convention collective étaient les principaux points en litige. Le 13 juillet, les membres de la section locale 774 du SCFP avaient rejeté une première entente conclue avec la ville. Cette fois, c’est dans une proportion de plus de 80 % que les membres ont approuvé l’entente.

Les travailleurs des cafétérias de Cape Breton demandent une rencontre avec le Conseil scolaire

Les travailleurs des cafétérias de la section locale 5050 du SCFP ont fait parvenir une contre-offre au Conseil scolaire Cape Breton-Victoria ce matin et ils ont demandé à rencontrer le président du conseil afin de discuter de la fermeture des cafétérias des écoles.

Vendredi dernier, le conseil a annoncé qu’il fermait définitivement les cafétérias des écoles. Les membres de la section locale 5050 du SCFP ont rejeté l’offre du conseil en matière de conditions de licenciement et de formation.

Les négociations se poursuivent et nous vous communiquerons les dernières nouvelles dès qu’elles nous parviendront.

Le conflit à Livingstone Range menace la rentrée scolaire

Le conflit de travail au Conseil scolaire Livingstone Range pourrait perturber la rentrée scolaire à Crow’s Nest Pass, Fort Macleod et Pincher Creek en Alberta.

Le conseil a décrété, il y a deux semaines, un lock-out de ses 100 employés des services de secrétariat, de conciergerie, de bibliothèque et d’aide à l’enseignement, ce qui a forcé le SCFP à émettre un avis de grève. Le conseil a fait savoir qu’il ne se présenterait pas à la table de négociation avant le 17 août.

« Le SCFP demande au conseil de revenir à la table depuis le mois de juin, dit Laurella Trotter, présidente de la section locale 2133 du SCFP. En refusant toute négociation avant le 17 août, le conseil adopte une position dangereuse qui pourrait mettre en péril la rentrée scolaire de centaines d’enfants. »

Il est maintenant illégal pour les membres de la section locale 2133 du SCFP de se trouver sur les propriétés du Conseil scolaire Livingstone Range. Le syndicat a avisé ses membres d’éviter de se trouver sur les propriétés du conseil parce qu’il ne se tient pas responsable des amendes qui pourraient être imposées aux membres qui ne respecteront pas l’injonction.

De plus, le conseil retient les payes de vacances des travailleurs. Il a aussi choisi de réduire le temps accordé aux concierges pour le nettoyage des écoles de Fort Macleod, ce qui mènera inévitablement à une diminution de l’entretien et de la propreté des lieux.

Plutôt que de mener lui-même la négociation, le conseil a embauché une firme de consultants en gestion d’Edmonton aux frais des contribuables. Les conseils scolaires qui ont mené les négociations eux-mêmes, comme à Lethbridge, ont vécu un processus de négociation beaucoup moins agité.

Le conseil demande notamment un plus grand recours à la sous-traitance des services et aux employés occasionnels. Le SCFP a lancé une campagne de publicité destinée à combattre ce recours à la sous-traitance et aux travailleurs occasionnels.

Les cols bleus de St-Jean-sur-Richelieu prêts pour la grève

Les cols bleus de St-Jean-sur-Richelieu, une municipalité du sud de Montréal, seront en grève le lundi 7 août.

« Ce moyen de pression a été adopté en réaction aux mesures draconiennes prises par la ville à l’encontre de ses travailleurs cols bleus et plus particulièrement des dirigeants syndicaux, affirmait le conseiller syndical du SCFP, Serge Leboeuf, la semaine dernière. Nous tenons à aviser les citoyens à l’avance de façon à ce qu’ils sachent à quoi s’attendre. »

Les relations entre la ville et ses travailleurs ont été particulièrement tendues au cours des derniers mois. Plusieurs municipalités ont été fusionnées à la nouvelle ville de St-Jean-sur-Richelieu en 2001. En 2005, les travailleurs n’avaient toujours pas de convention collective.

Un arbitre a finalement réussi à conclure une entente avec les cols bleus, membres de la section locale 3055 du SCFP, une entente couvrant la période du 1er janvier 2002 au 31 décembre 2005. Mais l’entente était à peine signée que la ville tentait déjà de la contourner. Depuis ce temps, les tensions entre l’employeur et les travailleurs sont constamment en hausse.

En avril 2006, un désaccord entre la ville et ses cols bleus à propos de l’attribution des nouvelles tâches a mené à un lock-out (la ville considérait qu’il s’agissait d’une grève illégale). En juin, le conseil municipal a congédié le président de la section locale 3055 du SCFP, suspendu temporairement deux membres du conseil exécutif et 25 travailleurs auxiliaires, en plus d’émettre deux avis disciplinaires à tous les membres du syndicat.

Le SCFP représente environ 70 % de tous les travailleurs municipaux du Québec.

Conclusion d’une entente de principe avec le Conseil scolaire Upper Canada

Les négociateurs de la section locale 5678 du SCFP, qui représente 1 400 travailleurs des écoles primaires et secondaires de l’Est de l’Ontario, ont conclu une entente de principe suite à la médiation menée dans le cadre de leur négociation avec le Conseil scolaire Upper Canada.

« Cette négociation a été difficile et nos membres attendent cette conclusion depuis longtemps, a dit la présidente de la section locale 5678 du SCFP, Susan Hanson. Je suis heureuse que cette négociation soit maintenant derrière nous. »

L’entente de principe sera soumise à un vote de ratification des membres. Les détails de l’entente ne seront rendus publics qu’après le vote prévu pour le 9 septembre.

Une section locale d’Ottawa demande la médiation après l’échec des pourparlers avec Salus

Après huit semaines de négociation sans résultat, le SCFP a demandé l’intervention d’un médiateur pour débloquer l’impasse dans les négociations entre la section locale 3942 du SCFP et la Société d’habitation Salus d’Ottawa.

Salus est la plus importante agence de logement et de soutien communautaire de la région. Elle assure des services à 350 clients aux prises avec une maladie mentale chronique.

La section locale 3942 du SCFP qui représente 60 travailleurs à temps plein, agents responsables des cas, agents de développement communautaire et travailleurs de l’entretien, a été incapable de s’entendre avec Salus sur les clauses normatives. Les points en litige sont les niveaux d’emploi et la sécurité d’emploi menacée par les possibles impacts de l’arrivée des Réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS).

« L’employeur ne veut pas discuter des clauses monétaires, dit Paul Boileau, un membre du comité de négociation. Malgré le fait que l’échelle salariale soit déjà en dessous des autres agences en santé mentale, on nous a fait savoir qu’il n’y avait que 1,5 % de disponible pour les salaires et l’équité salariale. »

D’autres aides-soignants se joignent au SCFP

Des aides-soignants à l’emploi de la société privée Simpe ‘Q’ Care Inc. et travaillant dans deux résidences pour personnes âgées de Colombie-Britannique ont très majoritairement choisi de devenir membres du Syndicat des employés d’hôpitaux. C’est le 27 juillet que le Conseil des relations de travail de Colombie-Britannique a ordonné le décompte des votes de représentation.

Au Centre de soins Windermere de Vancouver et au Centre de soins Inglewood de Vancouver Ouest, les aides-soignants se sont respectivement prononcés en faveur de leur entrée au SEH dans une proportion de 87 % et de 96 %. Plus de 300 aides-soignants à l’emploi de Simpe ‘Q’ – 161 à Windermere et 155 à Inglewood – sont maintenant des nouveaux membres du SEH.

La vice-présidente du Conseil du travail, Jan O’Brien, a ordonné le décompte des votes à Windermere après en être arrivée à la conclusion que Simpe ‘Q’ avait violé la loi en intervenant dans le choix de l’agent de négociation de ses employés et qu’en conséquence, « l’entente volontaire de reconnaissance intervenue avec la Christian Labour Association of Canada (CLAC) (Association syndicale chrétienne du Canada) n’était pas en vigueur à Windermere ».

Dans sa décision, Mme O’Brien a indiqué que : « Si le vote de représentation à Windermere favorise l’accréditation auprès du SEH, le vote à Inglewood sera compté ».

Les votes ont eu lieu le 4 mai à Windermere et le 8 mai à Inglewood, mais dans les deux cas, les bulletins sont demeurés sous scellés en attendant la conclusion de l’audience du Conseil des relations de travail.

La secrétaire et directrice administrative du SEH, Judy Darcy, a qualifié la décision du conseil et le résultat des deux votes de victoire pour les travailleurs.

« Les aides-soignants de Windermere et Inglewood ont le droit de choisir leur syndicat et le conseil a reconnu et appliqué ce droit », a dit Mme Darcy.

« Je suis ravie que ces travailleurs aient voté aussi massivement pour devenir membres du SEH et j’applaudis devant leur détermination face à l’intimidation et l’interférence de l’employeur. »

C’est la négociation d’une première convention collective qui sera le prochain item à l’ordre du jour.

« Afin de nous préparer à la négociation avec Simpe ‘Q’, nous organiserons des rencontres des membres de Windermere et Inglewood afin de connaître leurs priorités de négociation et d’élire le comité de négociation. Notre objectif est de s’asseoir à la table de négociation et de conclure une première convention collective le plus rapidement possible. »