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Paul Moist s’est joint ce matin aux sympathisants des éducatrices en garderie à un piquet d’information tenu à l’extérieur de la garderie Andrew-Fleck d’Ottawa.

Des concessions majeures sont exigées des éducatrices, membres du SCFP 2204, dans le cadre d’une ronde de négociations extrêmement difficile qui reprendra le 26 juillet.

Paul Moist a clairement affirmé que le SCFP veut éviter toute perturbation à la garderie, mais il a ajouté que les importantes concessions exigées par l’employeur ne sont pas de bon augure.  

« Jusqu’à maintenant, les relations ont été très positives, a expliqué Paul Moist.  Les parents apprécient le travail des éducatrices et des professionnelles du développement de la petite enfance.  Il est donc essentiel d’obtenir le soutien des parents afin d’éviter toute perturbation dans ce dossier. »

M. Moist a insisté sur le fait que ce ne sont pas les salaires qui sont en cause ici, mais bien les concessions.  L’employeur cherche à éliminer les droits de supplantation des employées qui ont plus d’ancienneté et à annuler les prestations de grossesse et de congés parentaux, entre autres.

« Lorsque nous pouvons expliquer aux parents que nous avons déjà accepté en principe une hausse salariale de 1,5 pour cent, ceux-ci voient la situation différemment », a précisé Paul Moist, soulignant que c’était « mission accomplie » ce matin.

Environ 50 parents ont reçu de l’information sur les dures concessions exigées par l’employeur et ont compris que les éducatrices en garderie veulent une convention collective équitable, qui ne remet pas en question les droits et avantages existants.

Rachel Besharah, présidente du SCFP 2204, qui représente les éducatrices en garderie de toute la ville d’Ottawa, espère obtenir un règlement équilibré lorsque les deux côtés reprendront les négociations, le 26 juillet.

« Nous aimerions tenir compte des intérêts des membres tout en reconnaissant les préoccupations de l’employeur quant à l’ancienneté et aux procédures de supplantation.  Nous devons arriver à cette solution sans empiéter sur les droits d’ancienneté de nos membres », a conclu Rachel Besharah.  

Mme Besharah a soutenu que le SCFP souhaitait maintenir de saines relations de travail.

« Nos relations avec cet employeur ont toujours été bonnes et productives et nous tenons à ce qu’elles le restent. »