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Conclusion d’une entente de principe à Abbotsford

La section locale 774 du SCFP et l’employeur ont conclu une entente de principe, mettant fin au conflit qui affectait les travailleurs municipaux d’Abbotsford en Colombie-Britannique depuis trois semaines.

Le vote de ratification a eu lieu le 13 juillet. Nous vous communiquerons de plus amples informations dès qu’elles seront disponibles.

La semaine dernière, environ 200 personnes ont participé à une marche organisée pour les travailleurs municipaux de la cinquième plus grande ville de Colombie-Britannique. Le président national, Paul Moist et le secrétaire-trésorier du SCFP-Colombie-Britannique, Mark Hancock, étaient sur place pour communiquer des messages d’appui sans équivoque aux membres de la section locale 774 du SCFP.

Soulignant la présence dans la foule de Bev Lapointe, présidente de la section locale 339 du SCFP (et vice-présidente générale du SCFP-Colombie-Britannique), M. Hancock a rappelé aux membres de la section locale 774 que la section locale de la ville de Nelson avait réussi à surmonter d’importants obstacles – notamment un manque d’expérience en matière de moyens de pression – pour finalement sortir gagnante d’une grève de 10 semaines au cours de l’été 2004.

« Ils se sont tenus debout, ont obtenu la convention collective qu’ils voulaient et n’ont fait aucune concession, a dit M. Hancock. Vous pouvez le faire vous aussi. »

Faisant le parallèle avec des conflits similaires qui ont eu lieu dans l’ensemble du pays, M. Moist a tenu à encourager les membres et à leur dire de ne pas abandonner, même s’ils sont sans convention collective 19 mois et 51 rencontres avec l’employeur plus tard.

« Nous tiendrons bon une journée de plus que la ville d’Abbotsford et le prix qu’elle aura à payer sera une entente équitable », a dit M. Moist.

À Toronto, le personnel du service aux personnes atteintes d’un handicap de développement approuve un nouveau contrat

Le personnel du Service aux personnes atteintes d’un handicap de développement de Toronto, représenté par la section locale 2191 du SCFP, a approuvé un nouveau contrat centré sur la protection de la qualité des services et des droits sur les lieux de travail.

La nouvelle entente atténue les impacts du plan de restructuration du service proposé par l’Agence pour l’intégration communautaire de Toronto. Le projet de restructuration proposé par l’agence avait la forme de propositions de négociation, mais il était en fait destiné à faire disparaître les protections dont bénéficient les travailleurs afin de laisser toute la place à une plus grande « flexibilité » en matière de prestation de services et de dotation en personnel.

Au début de juin, l’agence a mis fin à la véritable négociation et a demandé un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation, une façon d’enclencher le processus conduisant à la grève ou au lock-out.

« Les membres de la section locale 2191 du SCFP ont fait preuve d’un grand courage en s’opposant à un projet de restructuration qui met en péril la qualité et la constance des services de soutien offerts par l’agence, a déclaré Fred Hahn, secrétaire-trésorier du SCFP-Ontario et président sortant de la section locale 2191 du SCFP. Ils étaient préparés à défendre les services en défendant leurs droits en milieu de travail. »

L’insuffisance du financement accordé par le provincial a mené à d’importantes lacunes dans les services, à des bas salaires et à l’alourdissement de la charge de travail du personnel. Une étude menée par l’employeur est arrivée à la conclusion que les bas salaires et les conditions de travail mènent à l’augmentation du taux de roulement du personnel.

« L’agence éprouve déjà des problèmes à retenir ses travailleurs expérimentés, dit M. Hahn. Déjà, plusieurs travailleurs doivent avoir deux emplois pour être en mesure de joindre les deux bouts. L’agence ne détient aucune preuve à l’effet qu’une plus grande flexibilité dans le soutien et les services mènera à une meilleure qualité de service. La preuve tend plutôt à démontrer que lorsque les travailleurs sont mal payés et ne bénéficient pas de stabilité en emploi, ils sont plus enclins à quitter le domaine d’activité, ce qui nuit à la qualité des services. »

En plus de poursuivre leur lutte contre les changements mis de l’avant par l’Agence pour l’intégration communautaire de Toronto, changements qui pourraient nuire à la qualité des services, les membres de la section locale 2191 du SCFP se joindront à 6 000 autres membres du SCFP dans le secteur des services aux personnes atteintes d’un handicap de développement qui tentent de diminuer les impacts négatifs d’un projet de « transformation » des services proposé par le gouvernement provincial.

« Nous croyons que ce plan nuira considérablement à la capacité des agences de maintenir les programmes, parce qu’une part plus importante du financement servira à acheter des services à fournisseurs indépendants, a ajouté M. Hahn. Pour les travailleurs, cette mesure signifiera une plus grande instabilité en emploi et des salaires encore plus bas. »

Entente de principe pour 1 000 travailleurs des soins prolongés de Nouvelle-Écosse

Le SCFP a conclu une entente de principe avec le gouvernement provincial de Nouvelle-Écosse pour environ 1 000 membres travaillant dans le secteur des soins continus et de longue durée.

L’entente offre notamment des ajustements salariaux aux infirmières auxiliaires et aux apprentis cuisiniers ainsi qu’un régime de retraite à prestations déterminées pour les travailleurs des Centres résidentiels pour adultes.

La conseillère syndicale du SCFP, Kelly Murray dit que l’entente comporte aussi de nouvelles primes de quarts et de fins de semaine et un engagement à combler l’écart salarial existant entre ces travailleurs et les travailleurs des hôpitaux de Nouvelle-Écosse.

L’entente devrait être ratifiée au cours des prochaines semaines.

Lancement d‘un programme de surveillance à Vancouver Nord

La sécurité communautaire a reçu tout un coup de pouce cette semaine lorsque le SCFP-Colombie-Britannique a lancé son programme City Watch (surveillance de quartier) dans la ville et le district de Vancouver Nord.

Une première sur la Côte Nord, le programme est un partenariat entre le SCFP, la GRC, le district de Vancouver Nord et la ville de Vancouver Nord. Ce programme de sécurité communautaire a été conçu pour prévenir et réduire les actes criminels. Il s’agit d’encourager les travailleurs municipaux à aviser les policiers dès qu’ils sont témoins d’activités suspectes pendant qu’ils sont au travail.

« Nous sommes honorés que nos membres puissent améliorer leur rôle en matière de protection de la collectivité par l’entremise d’un programme comme City Watch, a déclaré la présidente de la section locale 389 du SCFP, Cindy McQueen. Ils servent déjà bien leur collectivité, mais ce programme leur offre une formation leur permettant de servir d’yeux et d’oreilles supplémentaires pour la protection de leurs voisins. »

La formation City Watch permet d’acquérir des techniques de reconnaissance d’activités suspectes, de dénonciation de crimes et de description de suspects. Le secrétaire-trésorier du SCFP-Colombie-Britannique, Mark Hancock, affirme que les employés municipaux occupent une position unique qui leur permet de jouer le rôle de gardien de la sécurité de leur collectivité.

« Les membres du SCFP travaillent dans tous les recoins de la collectivité, a ajouté M. Hancock. De nombreux membres habitent Vancouver Nord et connaissent très bien la région, ce qui rendre le programme d’autant plus efficace. Ce nouveau programme ajoutera aux succès que nous avons déjà connus dans plusieurs autres collectivités de Colombie-Britannique avec le programme City Watch. »

Parmi les autres villes qui ont mis en place un programme City Watch, notons Victoria, Burnaby, Kamloops, Ladysmith, Smithers, Quesnel, Chilliwack, Prince George, le District de Kent et le Canton de Langley. En septembre, un programme City Watch sera mis en place à Delta.

Le conseil scolaire de l’Est de l’Ontario entreprend le décompte vers la grève ou le lock-out

La direction du conseil scolaire du district Upper Canada a déposé au ministère du Travail les documents qui lancent le compte à rebours vers le déclenchement d’une grève ou d’un lock-out légal pour le 1er août 2006.

« Nous avons offert au conseil une rencontre en août afin de tenter d’en venir à une entente négociée par la médiation, mais la direction a choisi de lancer le compte à rebours vers le déclenchement d’une grève ou d’un lock-out, dit la présidente de la section locale 5678 du SCFP, Susan Hanson. Le conseil demande toujours des concessions, ce que nos membres ne peuvent accepter, particulièrement en raison de l’impact que ces concessions auraient sur la qualité de l’éducation dans nos collectivités. »

Une rencontre de médiation est prévue pour le 31 août, soit une journée avant la date butoir du déclenchement légal d’une grève ou d’un lock-out. Les membres de la section locale 5678 du SCFP se sont prononcés un peu plus tôt pour le déclenchement d’une grève si une entente négociée ne peut être conclue.

« Nous préférerions de loin poursuivre notre travail et nous sommes irrités parce que le conseil scolaire a choisi de nous mettre le dos au mur, a ajouté Mme. Hanson. Nous sommes prêts à la grève si nécessaire parce que nous voulons protéger notre convention collective, et faire cesser les attaques contre nos conditions de travail et les conditions d’apprentissage des étudiants. »

Le SCFP représente 1 400 membres du personnel de soutien dans les écoles de l’Est de l’Ontario.

Un médiateur pour faciliter la première négociation entre le SEH et Compass

Le Conseil des relations de travail de Colombie-Britannique a nommé un médiateur dans le but d’aider la négociation d’une première convention collective pour plus de 200 membres du Syndicat des employés d’hôpitaux à l’emploi du Groupe Compass. Ces membres assurent les services de diététique et d’entretien dans les établissements de la Direction provinciale des services de santé.

Cette nomination survient dans la foulée d’une demande faite par le SEH et d’un vote de grève à une majorité de 99 % tenu un peu plus tôt cette semaine. Le Conseil des relations de travail a ordonné aux deux parties d’entreprendre la négociation portant sur le maintien des services essentiels.

La secrétaire et directrice administrative du SEH, Judy Darcy, dit espérer qu’une entente pourra être conclue rapidement maintenant qu’un médiateur a été nommé.

« C’est à Compass d’aller au bâton et de conclure une solide première convention collective avec nos membres, dit encore Mme. Darcy. Nous avons réussi à conclure des ententes avec Sodexho et Aramark, les deux principaux concurrents de Compass et ces ententes contribuent à apporter la stabilité sur les lieux de travail et à améliorer la qualité des soins aux patients. Nous nous attendons à la même chose avec Compass. »

Les négociations avec Compass ont été rompues le 22 juin. Peu de progrès ont été faits depuis le début des négociations il y a cinq mois. Les employés de cette société établie au Royaume-Uni travaillent à l’Agence du cancer de Colombie-Britannique, à l’hôpital pour femmes et enfants de Colombie-Britannique et à l’hôpital pour enfants Sunnyhill.

Le conflit s’envenime à Livingstone Range

Les auditeurs des stations de radio du Sud-Ouest de l’Alberta auront droit à un échantillon de ce à quoi ressembleront les salles de classe si les syndics scolaires de Livingstone Range imposent la sous-traitance des services de soutien.

Les publicités du SCFP font partie d’une campagne de huit semaines destinée à éviter une grève au conseil scolaire. Les employés se sont prononcés pour la grève parce que le district scolaire affirme avec insistance avoir le droit de sous-traiter les emplois et d’avoir de plus en plus recours à des employés occasionnels.

Les publicités radio et journal ont été conçues pour faire prendre conscience aux parents de ce qui les attend si les syndics ont gain de cause. La publicité radio fait entendre les voix de travailleurs scolaires temporaires. On les entend notamment dire : « Je ne suis ici que pour une journée », « N’est-ce pas déjà suffisamment propre ? » ou encore « Je ne savais pas qu’il avait des allergies ».

« Les parents doivent comprendre quel genre d’écoles les syndics tentent de créer, dit le président du SCFP-Alberta, Darcy Lanovaz. Le personnel de soutien des écoles est essentiel à l’éducation de nos enfants, mais les syndics scolaires veulent les traiter de façon cavalière. »

Le SCFP soulève l’inquiétude à propos de la privatisation d’un parc de Winnipeg

Le projet de la ville de Winnipeg de se départir de ses responsabilités dans la gestion du parc Assiniboine est irresponsable, affirme le SCFP. Lundi, le Winnipeg Free Press rapportait que la ville veut créer un nouvel organisme indépendant à qui elle confiera la gestion de l’ensemble du parc.

Bien que les détails de l’affaire ne soient pas encore connus, on sait déjà que ce changement fera en sorte que le parc sera remis à des intérêts privés, avertit Gary Swanson, le président de la section locale 500 du SCFP qui représente les employés municipaux.

« Nous avons à de nombreuses reprises dit à la ville que la décision de céder le contrôle du parc allait à l’encontre des intérêts des citoyens de Winnipeg, dit M. Swanson. Le parc est un bien public et ce n’est qu’en respectant son caractère public que nous nous assurerons que cette ressource unique demeure à la disposition de tous les résidents de Winnipeg. »

L’idée de remettre le parc entre les mains d’organismes non gouvernementaux était déjà à l’étude.

« Nous reconnaissons la valeur des groupes de bénévoles et leur grand intérêt pour la gestion de ce parc, ajoute M. Swanson. Mais une fois que la ville aura perdu le contrôle de son parc, ce dernier perdra son orientation publique. Le nouveau conseil d’administration aura la responsabilité de gérer le parc comme une entreprise et non comme un bien public. »

« Le SCFP représente environ 100 travailleurs qui oeuvrent depuis des décennies à l’entretien de ce parc très populaire. Le parc est entretenu par un personnel dévoué qui est déterminé à assurer au public le meilleur service qui soit, dit encore M. Swanson. Nos membres ne sont pas responsables du déclin du parc. Ils doivent composer avec les compressions successives au financement. C’est le conseil municipal qui est responsable de ce gâchis. C’est lui qui, en 1998, a démantelé le Service des loisirs et des parcs de la ville. »

Le syndicat affirme que ce qu’il faut au parc c’est un leadership fort de la part de la ville, un mandat solide pour la gestion du parc et un engagement clair de la ville en faveur de son financement.

Menace de lock-out pour des travailleurs en garderie d’Ottawa

Le conseil d’administration de la garderie Andrew Fleck d’Ottawa se dirige vers un lock-out légal et les membres de la section locale 2204 du SCFP se cherchent des appuis.

Le conseil veut notamment éliminer les programmes de congés de maternité et de congés parentaux. Il veut de plus retirer aux travailleurs licenciés le droit de supplanter un travailleur possédant moins d’ancienneté.

Les négociateurs du syndicat affirment que l’argent n’est pas le principal point en litige en ce moment, mais le conseil assure qu’il n’entend pas réouvrir les clauses salariales même si le centre bénéficie d’une augmentation de son financement gouvernemental.

Le SCFP demande instamment à ses partisans d’écrire aux membres du conseil d’administration de la garderie Andrew Fleck afin de leur faire part de leur inquiétude.