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Le SCFP se dit satisfait du rapport du conseiller fédéral sur les temps d’attente

OTTAWA – Le plus grand syndicat du Canada est d’accord avec la majorité des conclusions d’un rapport sur les temps d’attente rédigé par le conseiller fédéral Dr Brian Postl.

« Les problèmes des temps d’attente sont des problèmes de système, que nous devons résoudre au sein du système public, affirme Paul Moist, président national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui fait ainsi écho aux propos du Dr Postl. Nos membres appuient les améliorations sensées, apportées au système public et nous espérons que le gouvernement conservateur est à l’écoute. »

Le rapport du Dr Brian Postl, « Rapport final du conseiller fédéral sur les temps d’attente », contient de nombreuses recommandations importantes qui privilégient le renforcement du système public plutôt que les fausses solutions magiques offertes par des « garanties » sur les temps d’attente.

Le rapport propose notamment de poursuivre la recherche sur les points de repère et les améliorations opérationnelles; d’adopter des pratiques de gestion modernes et d’instaurer des innovations dans le système de santé; de promouvoir davantage les soins fondés sur le travail d’équipe et de favoriser un changement culturel chez les professionnels de la santé; et d’entreprendre des efforts d’éducation du public pour soutenir la transformation du système de santé.

Le rapport donne aussi de nombreux exemples d’innovations dans le secteur public qui permettent de réduire les temps d’attente. Il propose d’entreprendre une analyse comparative entre les sexes pour évaluer les différents effets des temps d’attente pour les femmes et pour les hommes et il attire l’attention sur le problème de l’insuffisance des ressources humaines en santé dans le système public.

Malheureusement, le Dr Postl inclut un recours conditionnel aux services de santé privés à but lucratif dans les stratégies de réduction des temps d’attente. Pourtant, les faits, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde, montrent clairement que ces services privés coûtent plus cher et sont moins efficaces. Pire encore, les gouvernements provinciaux évitent déjà de rendre compte de l’ampleur, du nombre et du coût des services à but lucratif, ce qui efface tout « avantage » que pourraient théoriquement apporter les services privés.

M. Moist a souligné que le gouvernement conservateur a publié le rapport tard, le vendredi 30 juin, juste avant le congé du long week-end. Le rapport n’appuie pas l’idée des « garanties » sur les temps d’attente, la seule promesse électorale liée à la santé du gouvernement conservateur.

« Les recommandations sensées et fondées sur des éléments probants de ce rapport n’appuient tout simplement pas le programme de privatisation prôné par les conservateurs, poursuit Paul Moist. Les conservateurs doivent cesser leurs jeux politiques axés sur les temps d’attente et s’engager à maintenir et à améliorer notre système public de soins de santé. »

« C’est la seule façon d’assurer un accès rapide au système public de soins de santé que chérissent tant les Canadiens », conclut M. Moist.

-30- Pour renseignements :

Paul Moist, président national, cell. (613) 558-2873; Claude Généreux, secrétaire-trésorier national (porte-parole francophone), cell. (514) 884-5074; David Robbins SCFP-communications, cell. (613) 878-1431

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