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Le SCFP solidaire des autochtones

Le 21 juin, Journée nationale des autochtones, le SCFP a célébré le patrimoine, les cultures et les contributions des Premières nations, Inuit, Métis et autres peuples autochtones et a appelé ses membres à se souvenir des luttes et des succès des autochtones du Canada. Dans une déclaration rendue publique à l’occasion de cette journée, le SCFP dit : « Nous renouvelons notre engagement envers une représentation des autochtones sur tous les lieux de travail et à tous les niveaux d’emploi et de prise de décision au sein du syndicat. »

La déclaration affirme aussi : « Nous poursuivons notre lutte pour l’équité, la justice, la pleine inclusion, le droit à l’autonomie gouvernementale et le respect des traités et des autres droits ancestraux. Nous défions les stéréotypes et les mythes racistes. Nous renforçons notre engagement envers les ententes de partenariats. Nous nous faisons les défenseurs de l’eau potable et de l’arrêt du développement des partenariats public-privé sur les réserves. »

La nouvelle affiche autochtone du SCFP est colorée et présente divers symboles importants en matière de cultures autochtones. Elle proclame : « Nous adoptons la diversité comme moyen d’assurer l’harmonie entre-nous et avec la Terre mère ».

L’affiche peut être vue sur le site scfp.ca. Vous pouvez en demander des exemplaires gratuits en vous adressant au Service de l’égalité à l’adresse suivante : autochtone@scfp.ca.

20 travailleurs des postes arrêtés, Paul Moist et le CEN appuient la campagne du STTP

C’est avec une loupe en main que des membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) ont franchi les barricades érigées par les policiers à l’extérieur des bureaux de Postes Canada afin de rechercher ses documents d’orientations stratégiques. Le président national du SCFP, Paul Moist était sur place afin de soutenir les travailleurs des postes. Il a fait appel à la présidente de Postes Canada, Moya Greene, afin qu’elle rende publics tous les documents pertinents.

Cet acte de désobéissance civile baptisé Opération transparence a été mené par la présidente du STTP, Deborah Bourque. Environ 20 travailleurs ont défié l’ordre des policiers et de Postes Canada de ne pas s’approcher des bureaux de l’organisme. Ils ont tous été arrêtés pour violation de propriété et ont ensuite été libérés.

Le STTP affirme que la société d’état cache des documents dans lesquels sont décrites les fermetures d’établissements et les pertes d’emplois à venir. Postes Canada a déjà annoncé la fermeture du Centre de tri postal de Québec sans consultation avec les travailleurs. Le syndicat se bat pour la transparence, l’équité et au minimum, l’occasion d’être consulté préalablement à toute prise de décision.

« Postes Canada est un service public et le public a le droit de connaître l’avenir des services postaux, a déclaré M. Moist à plus de 250 personnes enthousiastes rassemblées pour l’occasion. Les travailleurs des postes sont ici pour défendre les bureaux de poste publics et nous les soutenons. »

De plus, lors de sa rencontre de cette semaine, le Conseil exécutif national du SCFP a adopté une résolution appuyant la campagne du STTP et stipulant notamment : « L’avenir des services postaux canadiens devrait être entre les mains du public ». Rendez-vous sur scfp.ca pour lire la résolution complète.

La réduction du nombre d’agents de bord, une menace pour la sécurité des passagers

Le Comité fédéral sur les transports doit bloquer les changements proposés à la réglementation, changements qui permettraient aux transporteurs aériens de réduire le nombre d’agents de bord sur certains appareils, disait le SCFP cette semaine.

La norme actuelle au Canada est de 1 agent de bord pour 40 sièges. Les transporteurs veulent qu’elle soit changée à 1 agent de bord pour 50 sièges, ce qui alignerait la réglementation à celle qui est en vigueur aux États-Unis. Transports Canada a rejeté une proposition similaire il y a 5 ans.

« À l’époque, Transports Canada a rejeté cette proposition parce qu’elle aurait mis en danger la sécurité des passagers aériens », a fait remarquer Pamela Sachs, présidente de la Composante d’Air Canada du SCFP qui représente 8 750 membres du personnel de cabine.

« Transports Canada n’a pas fait preuve de l’ouverture requise lorsqu’il s’agit d’enjeux touchant la sécurité, a ajouté Richard Balnis, recherchiste principal du SCFP sur les questions de transport aérien. Les dirigeants cachent des documents essentiels et ne se portent pas à la défense de la sécurité. Nous espérons que le Comité permanent sur les transports fera preuve de fermeté et qu’il s’assurera que toute l’information relative à ce dossier lui soit fournie afin d’être en mesure de prendre une décision éclairée au nom de l’ensemble des Canadiens. »

Whistler abandonne un projet de PPP pour ses eaux usées

Le conseil municipal de la ville de Whistler s’est prononcé contre la tenue d’un référendum sur une proposition de partenariat public-privé (PPP) pour la modernisation d’une usine de traitement des eaux usées, rejetant ainsi un projet qui aurait fait en sorte de confier l’exploitation de l’usine au secteur privé.

Une coalition Eaux aguets communautaire de Whistler dont faisait partie la section locale 2010 du SCFP a travaillé sans relâche à convaincre le conseil qu’il fallait maintenir l’exploitation publique conventionnelle de l’usine. Le comité Eaux Aguets de Whistler a été très actif au cours du processus de consultation appelé processus d’approbation alternatif.

« Les deux ingrédients principaux de ce succès ont été l’incroyable campagne organisée par la coalition communautaire locale et le fait que le conseil municipal a décidé d’écouter les membres de sa collectivité », affirme le président de la section locale 2010 du SCFP, Pete Davidson.

Le président du SCFP-Colombie-Britannique, Barry O’Neill a tenu à féliciter la coalition Eaux Aguets pour cette campagne réussie. « Il s’agit d’un excellent exemple d’une action citoyenne qui fait une différence. Lorsque les collectivités s’unissent pour préserver leurs services publics comme le traitement des eaux usées, les conseils de ville les écoutent. »

Parce que l’entente de partenariat proposée devait durer plus de 5 ans, la municipalité était tenue par sa charte de consulter ses électeurs. Selon ce processus, un minimum de 892 résidents (10 % des électeurs de Whistler) devaient compléter un formulaire réponse avant le 12 juin afin que la municipalité soit tenue de revenir sur son projet de PPP. Si le nombre minimal de citoyens signaient le formulaire, le conseil pouvait soit décider de renoncer au projet ou de tenir un référendum sur la question.

Le 6 juin, la coalition Eaux Aguets a annoncé qu’elle avait déjà récolté plus de 1 400 formulaires signés. À la date limite, la coalition avait en sa possession 1 848 formulaires, soit plus du double du minimum exigé.

Lors de sa réunion du 19 juin, le conseil s’est prononcé contre la tenue d’un référendum à 5 contre 2 et a demandé au personnel de la ville de préparer un projet de conception et de construction de l’usine de traitement de l’eau de Whistler selon le mode traditionnel.

Des publicités du SCFP demandent la fin des compressions au sein du personnel de conciergerie des écoles d’Edmonton

Alors que les élèves des écoles publiques d’Edmonton entreprennent leurs examens finaux et se préparent aux cérémonies de graduation, la section locale 474 du SCFP lance une campagne de publicité journal destinée à dénoncer les compressions dans les emplois du secteur de l’entretien.

« Les publicités mettent l’accent sur le fait connu et documenté que des écoles propres contribuent à la réussite des élèves, dit le président de la section locale, Doug Luellman. Elles demandent aussi au public de prendre contact avec les syndics des écoles publiques afin de leur demander de mettre fin à ces compressions parmi les concierges. »

Le syndicat a décidé d’agir à la suite d’une réunion publique tenue cette semaine, réunion au cours de laquelle le conseil d’administration a ordonné des compressions de 10 % dans les écoles de l’ensemble du district. « Les écoles ont fait face à un déclin continu de leur niveau de personnel au cours des dix dernières années, dit M. Luellman. Cette nouvelle mesure ajoute l’insulte à l’injure. »

M. Luellman a ajouté que le district scolaire n’a fait aucun lobbying auprès du gouvernement afin que son financement soit augmenté et c’est pourquoi il demande au public de faire pression sur les syndics afin qu’ils reprennent du personnel d’entretien à l’emploi du district.

« Au cours de la dernière décennie, les autres groupes d’employés ont tous vu le niveau d’embauche augmenter, notamment les services administratifs qui ont vu leur nombre d’employés augmenter de façon significative. dit encore M. Luellman. Les concierges sont le seul groupe d’employés à avoir été l’objet de compressions répétées. »

Les publicités seront publiées dans les quotidiens et les hebdos tout au cours de la semaine.

Début de la conciliation pour les travailleurs municipaux de Norwich en Ontario

Les travailleurs municipaux de Norwich ont demandé à un conciliateur provincial de l’Ontario de les aider dans leurs négociations avec l’employeur. Ils tentent d’éviter une grève qui serait provoquée par les demandes de concessions déposées par les négociateurs de la direction.

« Nos membres n’accepteront pas de faire des concessions, affirme le porte-parole de la section locale 1589.01 du SCFP, Mike Dunn. La direction doit faire preuve de respect envers les travailleurs et venir à la conciliation avec la volonté de s’attaquer sérieusement aux enjeux soulevés par les travailleurs. » Les points toujours en litige sont les avantages sociaux et l’ancienneté.

Les 14 travailleurs des routes et des arénas du comté se sont récemment prononcés dans une proportion de 92 % en faveur du déclenchement de la grève si une entente satisfaisante n’est pas conclue. Leur contrat de travail est échu depuis le 31 mars 2006 et la conciliation est prévue pour le 22 juin.

« Nos membres travaillent très fort pour leur collectivité et nous entendons faire tout ce que nous pouvons pour conclure une entente sans recours à la grève, a dit M. Dunn. Mais la direction doit venir à cette conciliation armée de la volonté d’en arriver à une entente. »

Excellente entente salariale pour des anciens membres de l’AUPE

Des employés qui ont récemment quitté le Syndicat des employés provinciaux de l’Alberta (AUPE) pour se joindre au SCFP ont appris que leur nouveau syndicat obtient de meilleures ententes pour ses membres.

Environ 80 employés du Centre de soins de Grande Prairie ont quitté l’AUPE il y a deux ans parce qu’ils étaient mécontents de la médiocrité du service et de certaines clauses de leur contrat.

Cette semaine, ils ont ratifié une entente négociée par le SCFP qui leur accorde des augmentations de salaire variant de 15 % à 21 % la première année et de 3 % la deuxième année. L’entente apporte aussi des améliorations à la rémunération pour les quarts de soir et de fin de semaine, elle augmente le nombre d’heures pour lesquelles ces primes s’appliquent et la rémunération en temps supplémentaire.

« Cette augmentation de salaire représente non seulement une énorme amélioration par rapport à ce que l’AUPE avait négocié pour ces employés, mais elle contribue aussi à hausser la barre de ce que les autres employés du secteur des soins de longue durée pourront dorénavant espérer obtenir », dit le président du SCFP-Alberta, D’Arcy Lanovaz.

M. Lanovaz a rappelé que le vérificateur général de l’Alberta avait affirmé que les bas salaires contribuent à la dégradation des conditions de vie dans les foyers pour personnes âgées.

« Nous avons obtenu un certain succès pour ce qui est de convaincre les employeurs qu’il est dans l’intérêt de tous que les employés qui prennent soin des aînés de l’Alberta soient heureux et bien rémunérés, dit encore M. Lanovaz. Le SCFP a réussi à négocier certains des tous premiers régimes de retraite de ce secteur et un contrat comme celui qui vient d’être conclu à Grande Prairie apporte une grande contribution en vue de régler le problème des bas salaires souligné par le vérificateur général. »