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Des membres de la coalition « Eaux aguets » de Whistler en Colombie-Britannique sont descendus dans la rue et ont recueilli près du double des signatures nécessaires pour obliger l’hôtel de ville et la province à tenir compte de leurs préoccupations grâce à un contre-processus d’approbation (Alternate Approval Process ou AAP). La coalition WWW (Whistler Water Watch) avait besoin d’au moins 892 signatures, ce qui représente 10 pour cent des électeurs admissibles de la municipalité régionale de Whistler (Regional Municipality of Whistler ou RMOW). Elle a livré plus de 1 400 signatures près d’une semaine avant la date limite.

Le point en litige est le transfert de l’autorité du traitement des eaux usées d’un contrôle entièrement public à un contrôle partagé entre le privé et le public. Trois sociétés multinationales veulent obtenir le contrat de PPP:

  • CH2M Hill se qualifie de « chef de file des services de traitement des eaux usées à Singapour, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Moyen-Orient, au Canada et aux États-Unis. » L’entreprise a ses bureaux à Toronto.
  • EPCOR est basée à Edmonton et compte des clients en Alberta, en Colombie-Britannique, en Ontario et dans la région du nord-ouest du Pacifique des États-Unis. La société se décrit comme « la première fusion de services du gaz naturel, de l’énergie et de l’eau au Canada. »
  • Veolia est une société française qui compte des douzaines de bureaux et de projets dans le monde. « Avec des activités dans chaque continent, (Veolia) est le seul exploitant qui soit en mesure de fournir des services dans l’ensemble du secteur de la gestion des déchets. »

Les trois sociétés attendent le résultat de l’AAP avant de présenter des soumissions à la RMOW.

« Si nous avions tout simplement adopté une méthode conventionnelle de construction et d’exploitation publiques pour ce projet une fois les subventions fédérales-provinciales confirmées en 2004 – au lieu de nous lancer dans ce PPP coûteux et compliqué – l’usine pourrait déjà être fonctionnelle et elle aurait coûté beaucoup moins cher », a affirmé Pina Belperio de la coalition Eaux aguets de Whistler.

Deux ans plus tard, avec l’estimation du coût du projet qui ne cesse de gonfler, le temps presse pour tenir un référendum dont Mme Belperio dit qu’il fera encore grimper les coûts et perdre du temps.

« Les résidents de Whistler sont en faveur de la rénovation de l’usine. Toutefois, selon notre interaction avec la collectivité locale, il est devenu évident que la proposition du conseil, qui veut confier l’exploitation de ce service public à un partenaire privé, a créé beaucoup d’incertitude et d’inquiétude. »

Mme Belperio croit que, compte tenu du besoin de certitude, le conseil devrait entreprendre les travaux avec le secteur public et éviter un autre processus de participation des électeurs sous forme d’un référendum coûteux.

Pour en savoir plus, il suffit d’aller sur www.whistlerwatch.org ou sur cupe.bc.ca.