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OTTAWA - Les Canadiens ne veulent pas que leur sécurité soit menacée par la diminution des équipages d’agents de bord, révèle un sondage publié aujourd’hui par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).

Selon le sondage, la population rejette l’idée que l’industrie aérienne puisse permettre des vols avec une pleine capacité en passagers, mais dont l’effectif d’agents de bord pourrait être réduit de 25 pour cent. Pour la plupart des personnes interrogées, la réduction des équipages de cabine menace la sécurité des passagers.

« Les compagnies aériennes disent vouloir maintenir leur avantage concurrentiel en diminuant leurs coûts d’exploitation, affirme Paul Moist, président national du SCFP. Mais le rôle - et la responsabilité primordiale - de Transports Canada est de veiller à ce que la sécurité des passagers ne soit jamais compromise. Cette étude montre clairement que les gens accordent la priorité à la sécurité. »

Les cadres des compagnies aériennes soutiennent aussi que ces changements harmoniseraient la réglementation aérienne canadienne à celle des États-Unis.

À l’heure actuelle, les règlements de Transports Canada exigent la présence d’un agent de bord pour 40 passagers. La norme américaine est d’un agent de bord par 50 sièges. Toutefois, les documents de Transports Canada montrent que ces changements entraîneraient des risques pour les passagers. Transports Canada n’a publié que des versions censurées de ces documents.

Le sondage montre ce qui suit :

  • Sept Canadiens sur 10 veulent qu’Ottawa maintienne les règlements actuels;
  • Seuls 2 sur 10 croient qu’Ottawa devrait harmoniser les règlements canadiens à ceux des États-Unis;
  • Environ 50 pour cent s’opposent fermement à ce que les normes canadiennes de sécurité soient réduites pour permettre à l’industrie du transport aérien de demeurer concurrentielle au niveau international;
  • Seulement 9 pour cent des répondants, ou moins de 1 sur 10, sont fortement en faveur de la réduction des normes.


Les fonctionnaires de Transports Canada appuient maintenant les réductions même si l’organisme réglementaire fédéral a rejeté une proposition similaire en 2001 pour des raisons de sécurité.

» Le ministre des Transports Lawrence Cannon a le choix, affirme Pam Sachs, présidente de la composante d’Air Canada du SCFP. Il peut faire ce que veulent les Canadiens et garder les règlements tels quels, ou il peut diminuer la sécurité des passagers.»

À la demande du SCFP, Pollara a sondé 1011 adultes par téléphone entre le 31 mai et le
1er juin 2006. La marge d’erreur est de 3,1 pour cent, 19 fois sur 20.

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Pour renseignements : Paul Moist, président national, cell. (613) 558-2873; Claude Généreux, secrétaire-trésorier national (porte-parole francophone), cell. (514) 884-5074; Pamela Sachs, présidente de la composante d’Air Canada du SCFP, cell. (647) 224-7400;
David Robbins, SCFP-communications, cell. (613) 878-1431.