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Déclaration du SCFP national sur le vote d’appui du SCFP-Ontario à un boycott d’Israël

Les membres du SCFP auront sans doute entendu que le 27 mai, lors de son congrès annuel qui a eu lieu à Ottawa, le SCFP-Ontario a tenu un vote d’appui à un boycott d’Israël.

Le SCFP national a une politique concernant le conflit israélo-palestinien, politique qui a été adoptée lors du congrès de 2003. Cette politique stipule que :

  • Nous demandons que le gouvernement israélien se retire immédiatement des territoires occupés et qu’il respecte les résolutions 242 et 338 de l’ONU.
  • Nous réclamons et travaillons activement à obtenir la fin de toute violence causant la mort de victimes innocentes, qu’elles soient palestiniennes ou israéliennes et
  • Nous aidons à la mise en place d’un processus de paix basé sur l’égalité entre Israéliens et Palestiniens et sur la mise en oeuvre des résolutions de l’ONU et des lois internationales.

Le SCFP-national respecte le droit de ses organisations à charte de prendre position sur tous les enjeux. Nous sommes régis par des résolutions de politique adoptées lors de nos congrès nationaux. En conséquence, nous ne lancerons pas un appel à toutes les sections locales du Canada afin qu’elles boycottent Israël.

Le SCFP encourage les débats démocratiques sur les enjeux internationaux. Les débats sur le Moyen-Orient devraient respecter les aspirations légitimes des peuples israélien autant que palestinien.

Des groupes nationaux préparent une campagne sur les soins de santé publics

Le président national, Paul Moist, a été l’hôte d’une rencontre majeure d’organisations nationales destinée à discuter de la préparation d’une importante campagne nationale conjointe pour la protection et le renforcement de notre système public de soins de santé.

« Notre système public de soins de santé constitue la réalisation dont les Canadiens sont le plus fiers, a dit M. Moist. Nous le considérons comme un droit social du Canada, un droit qui témoigne de nos plus belles valeurs d’équité, de pragmatisme, d’inclusion et d’espoir. »

Le fait de souligner ces valeurs constituera un des traits majeurs de la campagne à venir, a déclaré M. Moist à l’issu de cette rencontre de syndicats des secteurs public et privé, d’organisations issues du mouvement social et de coalitions provinciales de la santé.

Participait aussi à cette rencontre, Michael Hurley, le président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario et co-président du Comité national sur les soins de santé.

C’est la première fois depuis des années que les membres de ces groupes se rencontraient en personne afin de planifier l’organisation d’une campagne sur les soins de santé.

L’objectif est de faire en sorte que les soins de santé deviennent un enjeu majeur tout au cours de la période qui nous mènera aux prochaines élections fédérales. Ces organisations se rencontreront de nouveau très bientôt afin de définir les objectifs, les échéanciers et les ressources de cette campagne et d’intensifier les communications entre les différents groupes.

« Il était important pour nous de partager nos impressions et nos expériences pour être en mesure de mieux travailler ensemble, a dit M. Moist. En ce sens, la rencontre a été un succès qui contribue à nous montrer la voie à suivre. Le SCFP est fier de faire partie de ce mouvement. »

Une « déclaration de solidarité » découlant de cette rencontre sera publiée sous peu.

Des centaines de personnes manifestent pour les services de garde sur la Colline du Parlement

Des centaines de personnes se sont rendues sur la Colline du Parlement dimanche dernier afin de faire pression sur le gouvernement Harper pour l’établissement d’un programme universel de garde d’enfants.

Des militants de la cause avaient apporté des milliers de poupées de papier et d’animaux de peluche qui symbolisaient les 7 000 enfants de la région d’Ottawa qui sont sur les listes d’attente des garderies.

La manifestation a attiré des travailleurs en garderies, des parents, des enfants et des membres du SCFP-Ontario qui étaient à Ottawa pour leur congrès annuel.

Les orateurs ont réclamé des programmes de garde et d’éducation de jeunes enfants, publics, de qualité et sans but lucratif pour l’ensemble du pays.

Le président du SCFP-Ontario, Sid Ryan, a souligné le symbolisme de l’arrêt de l’horloge de la Tour de la paix qui a cessé de fonctionner plus tôt cette semaine et attend d’être réparée.

« Faisons sentir à ce gouvernement que le temps ne joue pas en sa faveur », a dit M. Ryan.

La députée néo-démocrate, Olivia Chow, a averti les conservateurs que son parti entendait maintenir la pression.

« La garde d’enfants n’est pas un jeu d’enfants, a dit Mme Chow. Cessez de jouer M. Harper, Grandissez et mettez sur pied un véritable programme de garde d’enfants. »

Des milliers de personnes assistent au service commémoratif à la mémoire des deux paramédics de Colombie-Britannique

Des milliers de personnes dont plus de 1 000 paramédics, policiers, pompiers et officiers de la Garde côtière en uniforme provenant de partout au Canada ont participé à l’émouvant service commémoratif à la mémoire des deux paramédics décédés dans une mine de Colombie-Britannique en mai.

Ce service était à la mémoire de Kim Weitzel, 44 ans et de Shawn Currier, 21 ans, tous deux membres de la section locale 873 du SCFP (paramédics ambulanciers de Colombie-Britannique) et des deux travailleurs miniers qu’ils tentaient de sauver, l’entrepreneur Douglas Erickson, 48 ans et l’employé de Teck Cominco, Robert Newcombe, 49 ans.

Tout le monde s’est entassé dans le Centre municipal de Kimberley pour assister au service qui a été organisé par les Services ambulanciers de la Colombie-Britannique.

Le président de la section locale 873 du SCFP, John Strohmaier, s’est adressé à la foule et a livré un discours vibrant sur les risques quotidiens que les paramédics doivent courir pour desservir nos collectivités.

«Le fait qu’autant de gens se soient présentés ici aujourd’hui ne fait pas que témoigner de l’immense impact que cette tragédie a eu sur la collectivité, a déclaré le président du SCFP-Colombie-Britannique, Barry O’Neill. Cette présence souligne aussi l’extraordinaire solidarité qui unit les travailleurs des services d’urgence de l’ensemble du pays et la valeur que nos collectivités accordent au travail qu’ils accomplissent. »

La section locale 873 du SCFP a créé un fonds pour les familles Weitzel et Currier. Ceux qui désirent faire un don doivent faire parvenir des fonds garantis (p.ex. un mandat poste) au Kimberley Paramedics Memorial Trust Fund, (succursale # 02560, numéro de compte 5060074), Banque Royale du Canada, 375, avenue Wallinger, Kimberley, Colombie-Britannique, V1A 1Z3.

Alors que Barry O’Neill était à Kimberley, le secrétaire-trésorier du SCFP-Colombie-Britannique, Mark Hancock, assistait à un autre service commémoratif, cette fois sur l‘Île de Vancouver. Il s’agissait d’une cérémonie à la mémoire de David Pringle, un membre du Comité de la santé et sécurité au travail du SCFP-Colombie-Britannique qui est décédé la semaine dernière à l’âge de 60 ans.

«Il est ironique que ces deux cérémonies aient lieu en même temps, parce que le Comité de la santé et sécurité a fait d’énormes pressions pour que soient adoptées une loi et des normes provinciales destinées à protéger les travailleurs et à prévenir des tragédies comme celle qui vient de survenir à la mine Sullivan », a dit M. Hancock.

Les travailleurs en grève d’un conseil scolaire ontarien encouragés par l’appui reçu

Les travailleurs en grève du District scolaire de Thames Valley ont reçu plus de 120 000 $ de dons et de contributions annoncées dans le cadre du congrès du SCFP-Ontario qui avait lieu à Ottawa la fin de semaine dernière. Ces dons provenaient des sections locales du SCFP, du SCFP national et du SCFP-Ontario.

« Ces dons sont là pour nous rappeler que nous ne sommes pas seuls, a dit Helena McConkie, porte-parole de l’unité C de la section locale 4222 du SCFP. Il s’agit de contributions qui s’ajoutent au soutien financier continu que nous recevons du syndicat national sous la forme d’indemnités de grève et d’autres formes d’aide. C’est rassurant de savoir que nous pourrons passer à travers cette grève avec dignité jusqu’à ce que nous soyons en mesure d’atteindre nos objectifs au nom des étudiants que nous desservons. »

Mme McConkie a déclaré que des délégués d’autres sections locales du secteur des conseils scolaires lui ont dit être confrontés aux mêmes enjeux dans leurs écoles.

« Il est temps que les conseils scolaires cessent de s’en prendre aux travailleurs de première ligne et demandent au ministère de l’Éducation qu’il accorde un financement suffisant pour soutenir les services que nous assurons, a ajouté Mme McConkie. Autrement, les travailleurs des conseils scolaires de nos sections locales sœurs se retrouveront bientôt elles aussi sur le piquet de grève pour demander plus de temps pour s’occuper des élèves. »

Les adjoints à l’enseignement de Thames Valley sont en grève depuis le 11 mai. Ils demandent plus de temps pour effectuer le travail qu’ils ont à faire auprès des élèves en difficulté. En ce moment, ils ne sont payés que 6 heures par jour, même si pour la plupart, ils ne prennent pas leurs pauses et restent au travail plus tard pour compléter leur journée de travail.

« Nous sommes toujours sur le piquet de grève alors que le conseil scolaire permet à des briseurs de grève non qualifiés de tenter de faire notre travail et les élèves en souffrent », dit encore Mme McConkie.

« Le conseil scolaire a gaspillé les surplus budgétaires sans investir dans les services aux étudiants, affirme Jennifer Kaufman, conseillère syndicale du SCFP. Les syndics et le conseil d’administration étaient au fait de la situation il y a trois ans et ils ont choisi de ne rien faire pour répondre aux besoins des élèves. Il est temps que le conseil écoute les travailleurs et les parents et qu’il mette fin à cette grève. »

Edmonton ramène encore du travail à l’interne

Les travailleurs municipaux d’Edmonton, membres de la section locale 30 du SCFP, se réjouissent de la décision de la ville de ne pas renouveler un contrat d’entretien des pelouses qui la liait à une entreprise privée et de faire faire le travail par des employés de la ville.

L’annulation de ce contrat signifie que seulement 9 % de l’entretien des pelouses de la ville sera fait en sous-traitance, une amélioration par rapport au milieu des années 90, alors que cette proportion était de 33 %.

« Il y a maintenant trois ans que nous insistons auprès du conseil municipal et des hauts dirigeants de la ville pour leur faire comprendre que la sous-traitance est une pratique insensée, dit le président de la section locale 30 du SCFP, Alex Grimaldi. Les coûts sont plus élevés, la main d’œuvre est instable et souvent, le travail est bâclé et manque de professionnalisme. Les employés de la ville offrent un bien meilleur service. »

M. Grimaldi encourage la ville à aller de l’avant dans d’autres secteurs pour lesquels des entrepreneurs privés effectuent le travail de la municipalité, notamment la gestion de la piscine municipale et la collecte des ordures.

Le SEH demande une meilleure protection contre les blessures causées par des aiguilles

Le Syndicat des employés d’hôpitaux, la Division des soins de santé du SCFP en Colombie-Britannique, demande à WorkSafe BC de renforcer sa nouvelle proposition de règlement de façon à assurer aux travailleurs la meilleure protection disponible contre les blessures causées par les aiguilles et autres instruments médicaux tranchants.

Prenant la parole à une audience publique sur la nouvelle réglementation, la conseillère en santé et sécurité au travail du SEH, Ana Rahmat, a déclaré que bien que le nouveau règlement constitue un important pas en avant dans la prévention de ces accidents, il ne va pas assez loin.

« Du fait que la portée de ce règlement soit limitée aux aiguilles creuses utilisées pour les intraveineuses, les travailleurs ne seront pas adéquatement protégés contre les blessures causées par divers autres objets tranchants, a dit Mme Rahmat. Les procédures avec aiguilles creuses ne comptent que pour 30 % des procédures médicales faisant appel à des instruments tranchants. »

Le SEH demande instamment à WorkSafe BC, la Commission provinciale d’indemnisation des travailleurs de :

  • Étendre la portée du règlement à tous les outils médicaux tranchants.
  • Exiger des employeurs du secteur de la santé qu’ils tiennent un registre des blessures causées par des objets tranchants, afin d’améliorer les connaissances sur ces types de blessures.
  • Consulter le Comité mixte de la santé et sécurité au travail et les travailleurs avant le choix, l’adoption et l’évaluation de tous les dispositifs de sécurité et
  • Devancer l’entrée en vigueur de la réglementation de janvier 2008 à avril 2007.

Les adjoints à l’enseignement du Nouveau-Brunswick doivent faire partie du processus d’inclusion

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick doit parler à toutes les parties prenantes s’il veut améliorer l’inclusion, au sein du système d’éducation, des élèves ayant un handicap, affirme la section locale 2745 qui représente les employés d’un district scolaire provincial.

La présidente de la section locale 2745 du SCFP, Sandy Harding, était déçue de constater que les adjoints à l’enseignement et les intervenants en milieu scolaire n’aient pas été invités au « Forum sur une éducation inclusive» qui avait lieu à Fredericton cette semaine.

Le forum a réuni divers groupes, des parents, des enseignants et des étudiants à qui on a demandé leur opinion sur la mise au point du plan d’action du gouvernement en matière d’éducation inclusive. On a aussi demandé aux délégués de suggérer des pistes sur les façons dont le gouvernement devrait dépenser les 5 millions de dollars réservés pour l’enseignement à l’enfance en difficulté.

« Les adjoints à l’enseignement et les intervenants en milieu scolaire sont pourtant clairement des parties prenantes à ce processus et leur absence indique que le rôle essentiel qu’ils jouent au sein du système d’éducation est mal compris », dit Mme Harding.

Un récent rapport commandé par le gouvernement du Nouveau-Brunswick sur l’éducation inclusive reconnaît que les adjoints à l’enseignement sont les principaux responsables de nombreux services de soutien au jour le jour destinés aux étudiants ayant un handicap. Le rapport souligne aussi que le peu d’heures de travail qu’ils peuvent effectuer les empêche d’être inclus à titre de participants à part entière à l’équipe d’éducation.

« Plusieurs recommandations de l’étude touchent directement les adjoints à l’enseignement et les intervenants en milieu scolaire ainsi que, dans une moindre mesure, les commis de bibliothèque et les travailleurs de bureau », dit encore Mme Harding.

« Plusieurs autres suggestions ont été émises dans le cadre de ce forum. Nous espérons que le ministre en étudiera certaines dans la mesure où elles sont particulièrement pertinentes pour notre groupe. Nous avons besoin de développement professionnel et d’un horaire à temps plein de façon à pouvoir passer plus de temps avec les élèves qui ont besoin d’aide, rencontrer les enseignants et d’autres professionnels et accomplir d’autres tâches. »

Le gouvernement albertain étouffe les conseils scolaires : « Si les parents savaient »

Les travailleurs de soutien des écoles, membres du SCFP, se sont rencontrés la fin de semaine dernière à Edmonton afin de discuter du financement destiné aux élèves en difficulté et des projets d’entretien différé des écoles.

« Si les parents savaient combien d’argent se rend effectivement jusqu’aux salles de classe, ils prendraient les armes, a déclaré le président du Comité de l’éducation du SCFP-Alberta, Richard Scarfe. Malgré un excédent budgétaire de 8 milliards, le gouvernement étouffe les conseils scolaires en ne finançant pas suffisamment le système public d’éducation. »

M. Scarfe affirme que plusieurs conseils scolaires gaspillent le financement destiné aux élèves en difficulté en consacrant l’argent à une administration trop lourde.

Le financement de l’entretien est aussi un sujet d’inquiétude. Drake Hammill, le président de la section locale 40 du SCFP, a fait une présentation portant sur le déficit en matière d’entretien différé des écoles publiques de Calgary. Il a parlé des fuites dans les toitures qui, le 27 mai, ont mené à la fermeture de plusieurs écoles de Calgary. La désuétude de l’infrastructure est le résultat d’un sous-financement chronique et du report de l’entretien des écoles de Calgary, dit M. Hammill.

M. Hammill a mis le gouvernement au défi d’agir immédiatement pour compléter les travaux d’entretien différé et ajuster la formule de financement des écoles publiques d’Alberta.

Menace de grève à Cornwall, Ontario

Les cols blancs de la ville de Cornwall seront en position légale de déclencher la grève le 17 juin à minuit une minute et ils le feront si les négociateurs de la ville ne retirent pas leurs demandes de concessions.

« On dirait que la direction de la ville veut pousser nos membres à la grève, dit Bob Manny, conseiller syndical du SCFP. Elle a déposé une longue liste de concessions et de reculs, elle demande un contrat de cinq ans et refuse d’engager la négociation sur toutes les questions de fond. La ville veut en fait se débarrasser de notre convention collective. »

« La section locale 3251 du SCFP représente 125 cols blancs qui travaillent notamment comme travailleurs sociaux et travailleurs du réseau de traitement de l’eau. L’aide sociale et l’eau potable sont essentiels à la santé et à la viabilité de notre collectivité, dit M. Manny. Les résidents devraient être furieux contre la direction de la ville qui, par son attitude, menace ces services. »

Les négociateurs de la ville ont demandé un rapport recommandant de ne pas instituer de commission de conciliation jusqu’à la date limite pour le déclenchement d’une grève ou l’imposition d’un lock-out. La médiation était prévue pour le 9 juin.

La direction de la ville a demandé la même chose pour les paramédics, alors qu’il n’existe aucune entente de services essentiels permettant d’assurer la sécurité des résidents, a ajouté M. Manny.

Aucune date n’a encore été fixée pour le déclenchement d’une grève des paramédics et le SCFP est à explorer les possibilités légales qui s’offrent à lui, incluant notamment l’arbitrage pour conclure une convention collective sans recours à la grève des 80 paramédics de Cornwall.

« Nous demandons instamment aux résidents de prendre contact avec le maire et les conseillers afin de leur rappeler que les élections municipales de novembre arriveront très vite », a dit M. Manny.

Les négociateurs de la ville de Prince Albert sont « irresponsables »

Les négociateurs de la ville de Prince Albert en Saskatchewan ont quitté une session de négociation avec les travailleurs municipaux cette semaine, un geste que le SCFP a qualifié d’irresponsable.

En réaction à la contre-offre du syndicat, l‘équipe de négociation de l’employeur qui est dirigée par le directeur général de la ville, Roman Martinuk, a quitté la table de négociation en déclarant au syndicat : « Faites ce que vous avez à faire », selon le conseiller syndical du SCFP, Bryan Brotzel.

La section locale 882 du SCFP représente environ 120 cols blancs, dont des employés de l’administration, des activités aquatiques, des concessions et des terrains de jeu. Les travailleurs tentent de négocier une nouvelle convention collective depuis plus de deux ans. Récemment, ils se sont prononcés dans une proportion de 97 % en faveur du déclenchement de moyens de pression. Le moral de ces travailleurs est à son plus bas.

M. Brotzel affirme que le contrat aurait dû être signé en février, alors que le SCFP croyait avoir une entente de principe qu’il était en mesure de recommander à ses membres. Mais à la fin février, l’employeur a retiré son offre, un geste qui a entraîné le dépôt d’une plainte pour pratique déloyale de travail. Aucune nouvelle date de négociation n’est actuellement prévue.

Les employés du district scolaire Livingstone Range se prononcent en faveur de la grève

Les concierges, adjoints à l’enseignement, conducteurs d’autobus et d’autres travailleurs à l’emploi du district scolaire Livingstone Range de Fort MacLeod en Alberta, se sont prononcés dans une proportion de 88 % en faveur du déclenchement d’une grève et 90 % des membres se sont prévalus de leur droit de vote.

Les membres de la section locale 2133 du SCFP sont en colère parce que l’employeur veut éliminer la sécurité d’emploi et transformer les employés possédant de l’ancienneté en travailleurs occasionnels et contractuels.

« Le district scolaire devrait avoir honte, dit le président du SCFP-Alberta, D’Arcy Lanovaz. Aucun autre district scolaire de la province ne dépose de telles demandes. »

Le syndicat tentera de négocier avec l’employeur le 7 juin. Si les pourparlers échouent le recours aux moyens de pression sera envisagé.

Des travailleurs des soins aux aînés de Calgary choisissent le SCFP

Un groupe d’environ 135 employés de la maison pour personnes âgées Age Care Beverly de Calgary a joint les rangs du SCFP.

Les employés, des aides-infirmières, des préposés aux soins personnels, des ergothérapeutes et des ludothérapeutes, se sont prononcés dans une proportion de 92 % en faveur de leur adhésion au SCFP.

Le président du SCFP-Alberta, D’Arcy Lanovaz, a déclaré que ces employés avaient approché le SCFP en lui faisant part de leurs préoccupations en matière de niveau d’emploi, de problèmes liés à la rémunération du temps supplémentaire et de l’absence de régime de retraite.

« Les conditions de travail à Age Care Beverly sont significativement moins bonnes que dans les autres établissements de soins aux personnes âgées dont les employés sont représentés par le SCFP, a ajouté M. Lanovaz. Les conditions de travail de ces employés sont nettement sous la norme des établissements syndiqués et nous entendons travailler très fort pour faire en sorte que leur salaire et conditions de travail rejoignent la moyenne. »

Le SCFP représente environ 6 000 travailleurs de la santé en Alberta.

Un sondage identifie les listes d’attente en santé comme étant la préoccupation principale des travailleurs syndiqués de Nouvelle-Écosse

Au moment où les habitants de Nouvelle-Écosse s’apprêtent à se rendre aux urnes le 13 juin, les travailleurs syndiqués de la province disent que leurs principales inquiétudes portent sur les temps d’attente dans le réseau de la santé, le prix de l’huile de chauffage, la pauvreté et des lieux de travail sains et sécuritaires.

Les répondants à un sondage commandé par la Fédération du travail de Nouvelle-Écosse devaient classer 12 enjeux par ordre de priorité, 1 représentant un enjeu de moindre importance et 5 un enjeu très important. Les principales préoccupations qui sont ressorties de ce sondage sont les listes d’attente en santé (4,60), le coût de l’huile de chauffage (4,50), la pauvreté (4,38) et des lieux de travail sains et sécuritaires (4,31).

« Les temps d’attente et le prix de l’huile de chauffage ne constituent pas une grande surprise, dit le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh. Mais le fait que des travailleurs syndiqués – en principe les gens qui occupent les emplois bien rémunérés dans la province – aient classé la pauvreté parmi leurs trois principales préoccupations est une indication de l’ampleur de ce problème aux yeux des résidents de la Nouvelle-Écosse. Je félicite nos membres pour avoir fait de la lutte à la pauvreté une priorité. »

« Je suis aussi ravi de constater que des lieux de travail sains et sécuritaires occupent la quatrième place, dit encore M. Cavanagh. C’est un signe que le travail des sections locales du SCFP pour accorder plus d’importance à des enjeux comme la violence en milieu de travail et les accidents de travail évitables commence à porter fruit. »

Comme 30 % de la main d’œuvre de Nouvelle-Écosse est syndiquée, ce sondage, le premier sondage provincial de la Fédération du travail, représente une tranche significative de l’opinion publique en Nouvelle-Écosse. Si on prend en compte les conjointes, les conjoints et les enfants en âge de voter, le sondage touche plus de 50 % des électeurs.

Le sondage a été effectué entre le 5 et le 10 mai 2006. Plus de 700 entrevues ont été faites auprès d’individus de 18 ans et plus dans des maisonnées choisies au hasard où au moins un résident est membre ou membre retraité d’un syndicat.

La marge d’erreur de ce sondage est de 3,7 %, 19 fois sur 20.

Trois candidats du SCFP en lice en Nouvelle-Écosse

Trois membres du SCFP se présentent pour le NPD dans le cadre des prochaines élections provinciales en Nouvelle-Écosse. Il s’agit de :

Kim Cail, travailleuse en soutien à domicile et présidente de sa section locale, qui se présente dans Cumberland Nord au Nord-Est de la province. Kim Cail possède 17 ans d’expérience dans le secteur de la santé et est une travailleuse accréditée en soins personnels depuis 11 ans. Elle a commencé à s’intéresser à la politique par le biais du Conseil du travail de Amherst.

Charles Muise, un travailleur d’hôpital, se présente dans le comté d’Arglye dans le Sud-Est de la province. C’est la deuxième fois que M. Muise se présente à une élection provinciale.

John Deveau, un autre travailleur d’hôpital, tente de se faire réélire dans Yarmouth. John a été travailleur de la santé à l’hôpital régional de Yarmouth. Élu député en 1998, il a été critique de l’opposition dans les dossiers des Pêches, des Loisirs et des Sports. Il s’est représenté en 1999, mais il a alors été battu par 62 voix.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site www.ns.ndp.ca. Ou mieux encore, manifestez votre soutien à ses camarades membres du SCFP en leur faisant parvenir un chèque. Ils apprécieront sûrement le geste !