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Dans le projet de réforme des soins communautaires annoncé cette semaine, le ministre de la Santé de l’Ontario, George Smitherman, a négligé d’aborder la principale barrière à la création d’un système stable de soins communautaires pour la province, la soumission en régime de concurrence.

« La tragédie qui menace maintenant tous les Ontariens est que le ministre va étendre la soumission en régime de concurrence à tous les services de santé par l’entremise des Réseaux locaux d’intégration des services de santé », affirme le secrétaire-trésorier du SCFP-Ontario, Brian O’Keefe.

« La soumission en régime de concurrence a mené à des conditions de travail déplorables dans le secteur des soins communautaires, ce qui en a incité plusieurs à quitter », dit Kelly O’Sullivan, présidente de deux sections locales du SCFP qui représentent des travailleurs en aide personnelle.

Les salaires sont mauvais, les avantages sociaux minimaux et là où ils existent, les régimes de retraite sont inadéquats. L’annonce du ministre Smitherman concernant la hausse du salaire minimum à 12,50 $ l’heure ne contribuera que très peu au règlement du problème.

« Je connais quantité de travailleurs, en majorité des femmes, qui travaillent sept jours sur sept pour deux et même trois employeurs pour arriver à joindre les deux bouts, ajoute Kelly O’Sullivan. La seule façon de mettre fin à l’hémorragie qui vide ce secteur de ses travailleurs est de leur accorder la parité avec les travailleurs en aide personnelle des hôpitaux, soit de 17 $ à 18 $ l’heure. »

Dans le système des soins communautaires, les salaires ont été artificiellement tirés vers le bas par la soumission en régime de concurrence, dit encore M. O’Keefe.