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Le Groupe de travail national sur les femmes, qui a été lancé le 8 mars lors de la Journée internationale de la femme, tend la main aux personnes membres du SCFP partout au pays. Son objectif est de renforcer notre syndicat en augmentant la participation et la représentation des femmes au sein du syndicat.

« C’est une des initiatives les plus importantes que notre syndicat a entreprises depuis des années », de dire les dirigeants nationaux du SCFP, Paul Moist, président, et Claude Généreux, secrétaire-trésorier national, dans une lettre à toutes les personnes membres. Le mandat du groupe de travail en est un de consultation générale auprès de tous les effectifs du SCFP afin de déterminer le statut des femmes dans notre syndicat et dans la société en général.

Le Groupe de travail est formé de 16 représentantes membres et il bénéficie de l’aide du personnel dans les régions et au bureau national. La coordonnatrice à temps plein est Cheryl Stadnichuk qui a été réaffectée de son poste de recherche en Saskatchewan.

« Le Groupe de travail travaillera à partir de la base pour en arriver à des résultats », de dire la coprésidente Barb Moore, de la Nouvelle-Écosse, lors de la première réunion du groupe de travail tenue en février. Nous allons voir les membres afin de découvrir les problèmes et trouver des solutions, petites et grandes, qui feront une différence pour les femmes. Des solutions qui renforceront le SCFP. »

Bien que les deux tiers des membres du SCFP soient des femmes, le nombre de celles qui occupent un poste de direction aux niveaux national et provincial a diminué au cours de la dernière décennie. Aussi, il y a plus de femmes qui font partie de la main-d’œuvre rémunérée – 58 pour cent des femmes ayant 15 ans et plus. Bon nombre de ces femmes s’occupent d’enfants ou de personnes âgées. Plusieurs le font seules. Plusieurs travaillent à temps partiel pour assumer ces responsabilités. Cela peut faire diminuer leur salaire et leur pension (si elles sont assez chanceuses pour en avoir une) et faire en sorte qu’elles restent pauvres.

« Je ne peux penser à un obstacle plus important pour participer à notre syndicat que celui d’avoir à occuper trois emplois », de dire le président Paul Moist, l’autre coprésident du Groupe de travail. Plus du quart de nos consoeurs travaillent à temps partiel. »

Pour toutes ces raisons, les femmes ont besoin des syndicats. Et le SCFP a besoin des femmes afin de continuer à lutter contre la privatisation, en faveur de l’augmentation des salaires, pour l’équité salariale, pour sécuriser les pensions et pour obtenir un programme national de garderies.

Au cours des 18 prochains mois, le travail du Groupe de travail national sur les femmes réunira les consœurs et les confrères de notre syndicat. Ce travail renforcera notre syndicat dans son ensemble et lui donnera du pouvoir.

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