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Le SCFP a lancé un avertissement selon lequel la transformation des soins de santé lancée par le gouvernement ontarien est un plan à peine voilé de privatisation accrue des services de santé en Ontario et une attaque discrète contre le système canadien d’assurance-maladie. Et les travailleurs d’hôpitaux vont riposter.

Depuis un certain temps déjà, les travailleurs d’hôpitaux du SCFP sonnent l’alarme dans les collectivités ontariennes afin de faire savoir que les changements entrepris par les libéraux dans le cadre de l’implantation des Réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS) et de leur décision de n’approuver que des projets d’hôpitaux privés feront pencher la balance en faveur d’un système de soins de santé à deux vitesses et de plus en plus privatisé.

« Alors que publiquement il affirme être un défenseur de l’assurance-maladie, ce gouvernement est à l’origine de la plus vaste privatisation des soins de santé à avoir jamais eu lieu en Ontario », affirme Michael Hurley, le président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario, la division des hôpitaux du SCFP. Le conseil tenait son congrès annuel à Hamilton cette semaine.

« Dalton McGuinty prépare une confrontation avec les travailleurs d’hôpitaux du SCFP qui seront très visibles dans leur bataille contre toute compression dans les soins de santé et la sous-traitance de leurs emplois », a dit M. Hurley.

Le SCFP représente 32 000 travailleurs d’hôpitaux en Ontario. Il s’agit notamment d’infirmières autorisées et de personnel de bureau et des services alimentaires et d’entretien.