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FREDERICTON – Le secrétaire-trésorier du Congrès du travail du Canada (CTC), Hassan Yussuf, a ouvert le congrès de 2006 de la division du Nouveau-Brunswick du plus grand syndicat du Canada. Il a livré un vibrant plaidoyer en faveur d’une action politique élargie et mieux définie pour empêcher les visées conservatrices et anti-travailleurs d’infecter les paliers municipal, provincial et fédéral. « Plus que jamais, les travailleurs doivent relever des défis, tant dans la province qu’ailleurs au pays », a affirmé Hassan Yussuf, qui a mentionné au passage la privatisation croissante, le démantèlement par Stephen Harper du tout nouveau programme national de garderies, la faiblesse des lois censées protéger les régimes de retraite des travailleurs et l’absence d’un programme national d’assurance-médicaments. « Nous devons faire pression sur nos élus non seulement au moment des élections, mais de façon constante, afin de faire valoir des politiques favorables aux travailleurs. Qui parlera en notre nom si nous ne le faisons pas ? Ils doivent toujours savoir que nous sommes là. S’ils n’entendent pas parler de vous, vous n’existez pas. » M. Yussuf s’adressait à quelque 250 délégués au congrès annuel du SCFP N.-B., qui a lieu à Fredericton, du 7 au 9 avril. Hassan Yussuf a invité les membres à intensifier leurs activités politiques. Il leur a confié que le CTC, qui célèbre son 50e anniversaire dans quelques semaines, consacre un pourcentage record de son budget au lobbying et à l’ action politique, surtout avec les élections municipales prévues prochainement en Ontario, en Saskatchewan et au Manitoba. « Avant, les gens croyaient que les gouvernements locaux ne servaient qu’à réparer les nids-de-poule et à remettre des contraventions, a-t-il souligné. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les rôles et les responsabilités du gouvernement local changent et il nous incombe de veiller à ce que nos impôts soient utilisés pour fournir des services publics et non pour remplir les coffres des privatiseurs. » « Nous allons faire toute une différence », a promis Hassan à l’auditoire. Pour en savoir plus : Danielle Savoie, conseillère du SCFP-communications – (506) 381-1966