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OTTAWA – Le nouveau gouvernement conservateur devrait augmenter dès maintenant le transfert de la taxe sur l’essence aux municipalités et le rendre permanent au lieu de l’accorder petit à petit au cours d’une période de quatre ans, affirme Paul Moist, président national du Syndicat canadien de la fonction publique.

Une nouvelle étude de Statistique Canada montre qu’il faut investir dans notre infrastructure vieillissante, surtout dans les installations de traitement des eaux usées. « Il faut un financement stable pour stopper la détérioration de l’infrastructure du traitement des eaux usées, selon M. Moist. Cet élément est essentiel à la propreté des sources d’eau, à la protection de l’environnement et à la baisse des coûts. »

L›étude a permis de démontrer que l›âge moyen des installations de traitement des eaux usées se chiffre à 18,3 années, soit près des deux tiers de leur durée de vie utile.. « De nombreuses installations sont au bord de la décrépitude et doivent être réparées ou remplacées immédiatement, ajoute-t-il. Les municipalités ne peuvent pas assumer ces frais seules et ont besoin d’un financement accru de la part du gouvernement fédéral. »

Paul Moist soutient que le transfert doit se faire maintenant, parce que tout retard ne mènera qu’à une hausse des coûts. « Le transfert, qui devrait être du plein montant de cinq cents le litre, doit être permanent pour que les municipalités puissent planifier les investissements à long terme nécessaires. »

« Pour économiser encore plus, les municipalités doivent rejeter les partenariats public-privé, déclare M. Moist. Les PPP font grimper la facture pour le public, offrent des services de moindre qualité, affaiblissent l’obligation de rendre compte et privent les collectivités d’emplois payants et stables. »

Des études ont montré que les entreprises peuvent attendre un taux de retour moyen de 17 pour cent chaque année en économies pour chaque dollar consacré à l’investissement dans l’infrastructure publique. Et ces économies n’incluent même pas les avantages que sont des routes sûres et une eau propre pour la société.

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Le SCFP est le plus grand syndicat du Canada. Il compte 540 000 membres qui offrent des services publics aux collectivités de tout le pays, notamment dans les secteurs de la santé, des garderies et des services municipaux.

Pour renseignements : Paul Moist, président national, (613) 558-2873; Claude Généreux, secrétaire-trésorier national (porte-parole francophone), (514) 884-5074; Barry Doyle, SCFP-communications, (613) 294-9424.