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 La Coalition canadienne de la santé a tenu, à Ottawa, une Table ronde sur les temps d’attente.  L’activité était en partie organisée par le SCFP.  Les participants ont fait valoir des arguments en faveur de solutions publiques plutôt que des promesses sur les temps d’attente qui ne serviront qu’à accélérer la privatisation. Fred Muzin, président du Syndicat des employés d’hôpitaux (SEH), la division des soins de santé du SCFP en Colombie-Britannique, ainsi que Cathy Remus et Heather Farrow, conseillères au Service de la recherche, y étaient.

 

Des universitaires, des médecins et des conseillers en politiques fédérales ont expliqué qu’une réforme du système de santé public était la meilleure façon de réduire les temps d’attente. Pour le Dr Michael Rachlis, de l’Université de Toronto, les établissements doivent prolonger leurs heures de fonctionnement pour mieux gérer les listes d’attente. Il a fait valoir qu’une meilleure coordination et un meilleur roulement pourraient réduire les temps d’attente. Mais la mise en œuvre de ces réformes exigera l’embauche de personnel supplémentaire.

 

Les conférenciers ont soutenu qu’il faut renoncer à notre culture centrée sur les médecins. Il faut aussi permettre aux travailleurs de la santé d’utiliser toute la gamme de leur champ de pratique, ce qui aidera à réduire les temps d’attente du système de santé public – un point important pour les infirmières auxiliaires membres du SCFP.

 

Les participants ont aussi abordé la question de la spécialisation en santé publique dans les cliniques. La clinique Queensway à Toronto, la clinique Pan-Am à Winnipeg et le Centre de santé du sein à Sault-Ste-Marie en Ontario sont des exemples d’établissements publics où les listes d’attente sont courtes.

 

Les experts de la table ronde ont insisté sur l’importance de la prévention et de l’attention à accorder aux déterminants sociaux de la santé et des services sociaux. Des programmes publics de soins à domicile et d’assurance-médicaments contribueraient beaucoup à réduire des listes d’attentes.

 

La conférence d’une journée était intitulée « Temps d’attente : les faits, la politique et les solutions » et s’est déroulée le 16 janvier 2006.