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De Seattle, en 1999, en passant par Québec, en 2001, jusqu’en Argentine et à Hong Kong aujourd’hui, des militants du monde entier luttent contre la mondialisation parce qu’ils croient en un monde meilleur.

Peu après notre 22e congrès national, j’ai eu l’honneur de diriger, à Mar del Plata, en Argentine, une délégation du SCFP au Sommet populaire des Amériques. Ce sommet parallèle a été créé en opposition au Sommet des Amériques qui rassemble des chefs d’États et d’entreprises cherchant à accroître les échanges commerciaux dans l’hémisphère. Les syndicats ont joué un rôle important au Sommet populaire en proposant des formes de développement qui protégeraient les services publics tout en abolissant la pauvreté.

Au cours de ce voyage, nous avons aussi participé à un congrès de l’Internationale des services publics sur le commerce et les soins de santé, ainsi qu’à un échange des travailleurs de la santé. Ce dernier est une initiative du SCFP regroupant des travailleurs des services de santé des Amériques pour l’atteinte d’objectifs communs.

À la mi-décembre, le président national Paul Moist et moi-même dirigerons une délégation du SCFP aux négociations de l’Organisation mondiale du commerce à Hong Kong. C’est là que des représentants syndicaux de partout dans le monde travailleront, avec des groupes de promotion de la justice sociale, à élaborer des règles de commerce progressistes qui favorisent l’égalité et la justice.

Nous sommes sortis de notre congrès national plus forts que jamais, en renouvelant notre engagement à accroître notre pouvoir de négociation et à lutter contre la privatisation. La mondialisation menace les services publics au Canada comme dans le reste du monde. Nos luttes internationales influencent grandement nos campagnes nationales. Et le travail que nous faisons chez nous peut contribuer à rendre possible « un autre monde »


En toute solidarité,

Le secrétaire-trésorier national
Claude Généreux