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Le 23 janvier, les femmes veulent se doter d’un gouvernement qui fera progresser les programmes sociaux et l’égalité économique.

Les femmes travaillent plus fort, mais gagnent moins cher. Des femmes qui possèdent les mêmes compétences et la même expérience professionnelle que leurs homologues masculins sont toujours moins bien payées qu’eux. En conséquence, trop de femmes se retrouvent pauvres à la retraite. De plus, les prestations de retraite du Régime de pensions du Canada (RPC) des femmes ne sont que du deux tiers de celles des hommes.

Le programme de privatisation des libéraux de Paul Martin a éliminé de bons emplois correctement rémunérés qui étaient occupés par des femmes. La course vers la privatisation a relégué l’égalité à l’arrière-plan, pendant que les sociétés privées font de l’argent grâce au travail des femmes et aux services publics essentiels.

Stephen Harper et les conservateurs feraient encore pire. Stephen Harper s’est toujours opposé aux programmes sociaux nationaux qui profitent aux femmes et aux Canadiens les plus pauvres. Stephen Harper et les conservateurs veulent réduire à néant le peu de progrès que nous avons réalisés en matière de programmes sociaux et de droits de la personne.

Les répercussions de ces élections pour les femmes seront profondes. Des droits à l’égalité gagnés de haute lutte pourraient disparaître, même si les femmes sont encore loin d’avoir atteint l’égalité avec les hommes.

En général, la vie est plus dangereuse pour les femmes. Dernièrement, le comité des droits de l’homme des Nations Unies a vertement reproché au Canada de ne pas protéger les femmes autochtones contre la violence, dont les derniers chiffres montrent qu’elle est trois fois plus élevée pour elles que pour les autres femmes. Les femmes à faible revenu et leurs enfants sont aussi plus susceptibles de subir de la violence familiale parce qu’elles n’arrivent pas à joindre les deux bouts seules.

À Toronto, plus de 90 pour cent des immigrantes des communautés somaliennes, ghanéennes et éthiopiennes sont menacées par la pauvreté. Les femmes sont épuisées car elles doivent souvent occuper plus d’un emploi tout en consacrant plus d’heures aux soins prodigués à des membres de la famille, y compris aux parents âgés.

Les femmes veulent un gouvernement fédéral qui élargira les programmes sociaux et les services publics critiques pour mettre fin à la pauvreté des femmes et de leurs familles. Il nous faut un gouvernement fédéral qui s’engage à mettre sur pied des programmes de garderies publiques, sans but lucratif, accessibles et de qualité par l’adoption de lois, et non par des projets fiscaux fragmentés qui ne réussiront pas à créer de places en garderie. Les femmes ont besoin de soins de santé publics et d’une assurance-maladie publique sur lesquels elles peuvent compter, et non de la médecine privatisée à deux vitesses que favoriseront les conservateurs.

Tout gouvernement fédéral qui s’engage à répondre aux besoins des femmes doit prendre des mesures concrètes pour assurer leur égalité sociale et économique. C’est pour cette raison qu’il nous faut un fort caucus néo-démocrate au prochain Parlement.

Le programme du NPD propose des solutions aux importants problèmes sociaux des femmes et d’autres membres du SCFP. Pas étonnant que ce soit au NPD que l’on retrouve le plus grand nombre de candidates.

Votons de façon positive pour protéger nos programmes sociaux et faire progresser l’égalité des femmes.