Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

OTTAWA – Les hauts dirigeants du plus grand syndicat du Canada invitent leurs membres de l’extérieur du Québec à appuyer le Nouveau Parti démocratique aux élections fédérales du 23 janvier.

« Ni les libéraux, ni les conservateurs n’offrent de politiques qui seraient bénéfiques pour les membres du SCFP et pour les familles des travailleurs », a déclaré aujourd’hui le Conseil exécutif national du Syndicat canadien de la fonction publique.

« En élisant un plus grand nombre de députés néo-démocrates au prochain Parlement, nous pourrons mieux faire entendre notre voix, a soutenu le président national du SCFP, Paul Moist. Nous pourrons protéger les soins de santé publics, créer un programme universel de garderies, financer l’infrastructure publique, protéger nos régimes de retraite, nous opposer aux baisses d’impôts pour les sociétés et investir dans les programmes sociaux. »

À l’extérieur du Québec, le Conseil du SCFP croit que le NPD est le meilleur choix pour représenter les intérêts des familles ouvrières. Le Conseil a demandé aux membres du SCFP de l’extérieur du Québec de se rallier derrière les candidats du NPD et de travailler à en faire élire le plus grand nombre possible.

À la dernière session parlementaire, le NPD a montré qu’il pouvait jouer un rôle efficace dans la mise en œuvre de politiques qui profitent à nos membres et à leurs familles et qui font contrepoids au programme de privatisation des libéraux.

« La privatisation des services publics avance maintenant à un rythme alarmant, a déploré Paul Moist. Dans la santé seulement, l’augmentation du nombre de cliniques privées de chirurgie et de diagnostic montre l’ampleur de l’irresponsabilité des libéraux, qui refusent de faire respecter la Loi canadienne sur la santé. »

Après 12 années de pouvoir, les libéraux ont fait la preuve qu’ils ne représentent pas les travailleurs. Ils laissent derrière eux d’innombrables engagements brisés, selon M. Moist, qui souligne qu’il n’y a toujours pas de véritable programme national de garderies et que la prestation à but lucratif des services de garde à l’enfance est inévitable si les gouvernements refusent d’imposer des restrictions en matière de financement.

« Il ne sert à rien de voter pour les libéraux pour arrêter les conservateurs, a poursuivi Paul Moist. Un gouvernement conservateur dirigé par Stephen Harper démantèlerait de nombreux programmes sociaux et économiques progressistes. »

Pour Paul Moist, la seule protection contre la montée des conservateurs est l’élection d’un solide contingent de députés néo-démocrates à la Chambre des communes. Il note au passage qu’un gouvernement conservateur assimilerait encore plus vite notre pays aux Etats-Unis, ce qui accélérera l’intégration de nos économies et assurera pratiquement la fusion de nos politiques étrangères.

« Stephen Harper a clairement dit qu’il déchirera les ententes internationales comme l’Accord de Kyoto sur le changement climatique et qu’il annulera le financement destiné à combler les besoins des peuples autochtones, a conclu M. Moist. Le sort des personnes âgées, des communautés autochtones, des étudiants, des personnes handicapées et de toutes les familles de travailleurs ne s’améliorera pas avec un gouvernement conservateur, bien au contraire. »

Depuis longtemps, le SCFP appuie le droit à l’autodétermination politique des Québécois. Le Conseil exécutif national respectera le choix politique des membres du SCFP au Québec.


Contact :

Paul Moist
président national
(613) 558-2873 (cell.)

Claude Généreux
secrétaire-trésorier national (porte-parole francophone)
(514) 884-5074 (cell.)

David Robbins
SCFP-communications
(613) 878-1431 (cell.)