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Les collectivités sont le moteur de l’économie canadienne et la plaque tournante du développement humain. Mais les maires du Canada doivent penser que les libéraux et les conservateurs l’ont oublié.

Les villes et municipalités doivent disposer de ressources financières et politiques suffisantes pour bien faire leur travail, comme l’ont déjà dit les maires. Ces derniers veulent que le déficit en infrastructure de 60 milliards de dollars soit effacé d’ici 20 ans. Il faudra pour cela s’engager à maintenir pendant 20 ans le transfert du financement de la « taxe sur l’essence » aux municipalités.

Les maires veulent que soit renforcé le « Nouveau pacte pour les villes et les collectivités » et ils tiennent à participer aux négociations politiques qui les concernent. Mais les libéraux n’ont offert que bien peu de choses pour assurer la force des collectivités.

Ils n’accroîtraient pas le financement, mais ils rendraient permanent le « transfert de la taxe sur l’essence ». Ils ont promis un nouveau « Fonds pour des installations récréatives, sportives et collectives » de 350 millions de dollars en cinq ans. Ce ne sont que des miettes pour les collectivités et pour les enfants qui ont besoin de ces services. Entre-temps, ils proposent des baisses d’impôts qui profitent de façon totalement disproportionnée aux entreprises et aux riches.

Les conservateurs seront encore plus chiches. Ils n’augmenteront pas le financement et ils réduiront les critères relatifs aux dépenses. Ainsi, il y aura moins d’argent pour le transport en commun, l’infrastructure et le logement.

Les baisses d’impôts proposées par Stephen Harper représentent des milliards de dollars qui pourraient servir à consolider la base sociale et économique des collectivités du Canada. Au lieu de cela, l’argent contribuera à affaiblir notre tissu social et à remplir les coffres des riches.

Un vote pour les libéraux ou pour les conservateurs est un vote pour la privatisation et pour une plus grande inégalité. Pendant ce temps, nous regarderons s’écrouler notre infrastructure collective. Sans programmes publics et sans prestation publique des services, l’isolation et l’exclusion accrues des individus iront de pair avec la vente à rabais de l’actif et des services publics.

Le programme du NPD prévoit offrir aux municipalités le total des cinq cents du « transfert de la taxe sur l’essence » immédiatement (et non d’ici cinq ans). Cet argent servira au transport en commun et à d’autres éléments d’infrastructure durables. Au lieu de réduire les impôts, l’argent ira à un programme national de logement, à l’établissement des immigrants, à des lois sur l’assainissement de l’air et de l’eau, à la sécurité dans nos rues et à d’autres initiatives communautaires.

Même un groupe de lobbying qui défend les intérêts des entreprises, le Toronto Board of Trade (Chambre de commerce de Toronto), a dû avouer que les politiques du NPD seraient bénéfiques pour Toronto. Ils ne pouvaient pas en dire autant des baisses d’impôts proposées par Stephen Harper et Paul Martin, qui empêcheraient l’argent d’être investi dans les collectivités.

La Chambre de commerce de Toronto reconnaît que la productivité, mesurée par le bien-être social dans la vie de tous les jours, exige plus qu’une simple politique économique destinée à stimuler le produit intérieur brut (PIB). Les investissements sociaux sont essentiels au soutien de collectivités dynamiques et à la croissance économique.

Le Canada a besoin que l’on s’occupe de ses collectivités grâce à des programmes et à des services publics et à un financement adéquat de l’infrastructure.

Et c’est ce que fera le NPD. Un vote pour le public est un vote positif.