John Francis « Lofty » MacMillan, géant du syndicalisme au Canada et pionnier fondateur du SCFP, est mort à l’âge de 88 ans. Grâce à lui, la vie des travailleurs canadiens s’est améliorée de façon substantielle et durable.
Son engagement au sein du mouvement syndical a commencé dans les mines de charbon de Cap-Breton, lorsqu’il avait 16 ans. Lassé de voir des collègues mourir dans des accidents miniers, il a décidé de participer à la vie syndicale.
En 1945, Lofty MacMillan est entré dans les rangs du corps policier de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick et, deux ans plus tard, il était leur leader syndical. Au fil du temps, il est devenu responsable des quatre provinces de l’Atlantique pour le SCFP.
Il a été le deuxième directeur de l’organisation et des services nationaux de l’histoire du SCFP. Il était un organisateur légendaire et a convaincu d’innombrables travailleurs d’adhérer au SCFP. Il aussi aidé les employés du gouvernement du N.-B. à obtenir le droit de négocier collectivement en 1969.
Bob Davidson, directeur régional du SCFP du N.-B., se souvient de Lofty MacMillan comme d’un syndicaliste engagé jusqu’à la fin. « Quand il était au foyer d’accueil, il leur criait qu’il n’y avait pas assez de travailleurs », a-t-il confié à un journal de Moncton cette semaine.
La vie et les réalisations de John Francis « Lofty » MacMillan sont résumées dans son autobiographie, « The Boy from Port Hood » (Le p’tit gars de Port Hood). Il est mort samedi, à son domicile de Vancouver, après une longue maladie, entouré de sa famille et de ses amis. Ses cendres seront transportées à son lieu de naissance de l’île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse. Une cérémonie commémorative officielle aura lieu en juillet.