Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Les membres du SCFP qui ont regardé le débat en anglais hier à Montréal ont trouvé que c’est le chef du NPD, Jack Layton, qui a le plus parlé de la nécessité de protéger les intérêts et les besoins des familles ouvrières du Canada.

Jack Layton a marqué des points en favorisant des budgets plus progressistes, un Parlement plus responsable et le maintien de services comme la santé dans le secteur public et hors du contrôle des privatiseurs. Il a aussi montré qu’il était le meilleur choix pour les femmes et les jeunes.

En fait, Jack Layton a été le premier leader à soulever l’urgence d’accroître le nombre de femmes élues au Parlement à Ottawa et à insister pour que le nouveau programme de garderies soit public et sans but lucratif.

Et M. Layton a été le seul qui ait abordé les préoccupations des jeunes électeurs pendant le débat en s’intéressant à l›éducation, à la formation et à la création de meilleurs emplois.

Effectivement, les sondages publiés aujourd’hui montrent que la croissance de l’appui aux conservateurs est alimenté par des hommes riches et plus âgés, que le sondeur Allan Gregg appelle les « vieux hommes blancs en colère ». Mais la vision de Jack Layton est plus large et plus englobante.

C’est Jack Layton qui a le plus parlé des garderies, des soins de santé et d’autres préoccupations prioritaires des Canadiens, tout en insistant sur la nécessité de garder les services publics et de les financer correctement.

Il a rappelé aux Canadiens qu’ils n’ont pas à choisir entre la corruption et les conservateurs et qu’ils peuvent voter pour le NPD pour se doter d’un gouvernement qui se préoccupe des vrais besoins des gens.

Des travailleuses de garderies et des parents étaient réunis dans une maison du centre-ville d’Ottawa pour écouter le deuxième débat en anglais. Voici leurs commentaires :

Alaine Taylor-Ryan (mère dont la fille fréquente la garderie Capital): « Je n’ai pas été étonnée de constater que les garderies n’ont pas occupé une très grande place dans le débat, mais beaucoup d’autres enjeux sociaux n’ont pas été abordés ce soir. ».

« J’imagine que les changements sont mineurs et il ne faut pas oublier que les garderies n’étaient pas un enjeu il y a quelques élections seulement. Le débat de ce soir [lundi] et ces élections sont un début, mais il nous reste bien du chemin à faire. »

« Le problème, c’est qu’il n’y a pas assez de garderies et que toute la question de l’égalité hommes-femmes est au cœur de cet enjeu, parce que ce sont encore les femmes qui font la majeure partie du travail, et que les dirigeants sont des hommes qui continuent de ne tenir aucun compte de nos préoccupations. »

Katie Deering (mère dont le fils fréquente la garderie Capital) : « Parce que les garderies sont un enjeu qui est si propre aux femmes et que les leaders – sauf Jack – n’ont pas mentionné les enjeux propres aux femmes, pas étonnant que les garderies n’aient pas occupé une plus grande place dans le débat de ce soir [lundi]. »

Leah Fournier (mère dont le fils fréquente la garderie Glebe Parents, qui travaille aussi à la garderie et qui est membre de la section locale 2204 du SCFP) : « J’aime beaucoup Jack Layton. Il parle des vrais dossiers et il est vraiment notre meilleur allié, tant pour les parents que pour les travailleuses de garderies. »

Leah Fournier (mère dont le fils fréquente la garderie Glebe Parents, qui travaille aussi à la garderie et qui est membre de la section locale 2204 du SCFP) : « J’aime beaucoup Jack Layton. Il parle des vrais dossiers et il est vraiment notre meilleur allié, tant pour les parents que pour les travailleuses de garderies. »

« Ils ne peuvent pas ignorer la santé et l’éducation, mais ils croient encore qu’ils peuvent passer le dossier des garderies sous silence. »

« Ce soir, Jack avait l’occasion d’aborder le dossier des garderies – le programme du NPD est si fort en matière de garderies – mais il ne l’a pas fait. Il n’a pas réussi à s’approprier le dossier et à obliger les autres partis à rendre compte de leur inaction. »

Ric Dagenais est membre du NPD et candidat néo-démocrate dans la circonscription d’Ottawa-Vanier. Hier soir, avec quelques sympathisants, il a regardé le débat dans un de leurs cafés préférés.

Ric Dagenais a trouvé que le chef du NPD Jack Layton était resté fidèle à ses principes clés. « Il a été particulièrement bon sur toute la question de la violence urbaine, a dit M. Dagenais. Il a été le seul à dire qu’il fallait s’attaquer à la racine du problème. J’ai été surpris que Paul Martin ait vraiment l’air sincère quand il disait que l’interdiction des armes au poing était la solution. »

Ric Dagenais avait pourtant quelques critiques à formuler. Par exemple, il a remarqué qu’en matière de politique étrangère, les quatre dirigeants n’avaient pas dit grand chose. « Le NPD est le seul parti qui parle constamment de la question du 0,07 pour cent du PIB (montant du produit intérieur brut que le Canada devrait consacrer à l’aide étrangère). Mais, en général, la politique sur des pays comme Haïti, l’Irak, l’Afghanistan et Israël n’a pas été mentionnée dans le débat. »

Il aurait aimé que l’on accorde plus d’importance aux chômeurs. Il s’est aussi demandé ce que l’on réservait « aux sans-abri et aux personnes âgées, et aux parents à la maison ». Et, selon lui, en accordant une trop grande importance aux familles, ceux qui n’ont pas d’enfants ou de parents âgés dont ils doivent s’occuper pourraient être mis de côté, surtout les jeunes électeurs déjà insaisissables.

Le comté d’Ottawa-Vanier comprend le quartier le plus riche de la ville, Rockliffe, ainsi que l’un de ses plus pauvres, le district francophone de Vanier. Le chic secteur de Byward Market, avec ses étudiants, ses condos à la mode et ses nombreux bars, restaurants et autres petits commerces, se trouve aussi dans la circonscription. Les immigrants, la plupart en provenance de pays arabophones, composent 22 pour cent de la population du comté.

Danny Cavanagh, président du SCFP de la Nouvelle-Écosse, a fait les commentaires suivants après le débat d’hier :

« Stephen Harper et Paul Martin continuent de faire de la vieille politique. Ils font des promesses, des promesses et des promesses dont on sait que bien peu se réaliseront après les élections. Ils devront se rendre compte un jour ou l’autre que les Canadiens en ont soupé des promesses brisées. »

« Par ailleurs, Jack Layton dit aux Canadiens que les néo-démocrates défendront les intérêts des travailleurs. C’est au fruit que l’on juge l’arbre et Jack Layton et son équipe ont livré la marchandise aux travailleurs canadiens au dernier budget fédéral. »

« Le NPD veut que le système de santé soit sans but lucratif et financé à 100 pour cent par le secteur public, et il a l’intention d’y consacrer les ressources nécessaires. Comme membres du SCFP, cela devrait nous inciter à élire plus de députés néo-démocrates. »

« Ni Paul Martin, ni Stephen Harper ne se sont engagés à assurer un système de santé dont le financement et l’exploitation soient strictement publics et n’ont rien dit qui vaille sur l’éducation, les personnes âgées et les jeunes d’aujourd’hui. »

« Leurs partis offrent aux Canadiens encore des promesses, sans garantie autre que leur piètre passé de promesses brisées. »

Visitez notre site Web pour lire d’autres commentaires sur les débats électoraux.

Téléchargez les fiches sur les enjeux électoraux du SCFP et utilisez-les aux assemblées de candidats et d’autres activités électorales.