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Pendant que les médicaments devenaient l’élément du système de soins de santé dont le coût augmentait le plus vite, le gouvernement libéral ne s’est pas contenté de rester les bras croisés à rien faire. Non. Il a aggravé la situation en protégeant les brevets et les profits plutôt que les patients. Et il a ignoré l’appel à la création d’un programme national d’assurance-médicaments.

Les libéraux ont promis un programme national d’assurance-médicaments à plusieurs reprises, mais ils n’ont toujours pas livré la marchandise. Aujourd’hui, ils promettent enfin de définir leur stratégie, mais pas avant le 30 juin 2006.

Les conservateurs ont promis, en 2004, d’accélérer l’approbation des médicaments, mais cela ne contribuerait en rien à en maîtriser le coût global, ni à en réduire le coût pour les individus. En fait, cette mesure entraînerait probablement une augmentation des coûts en hâtant l’approbation de médicaments inutiles.

Le NPD s’est engagé, comme première étape, à mettre en place un nouveau régime national de médicaments d’ordonnance qui couvrirait 50 pour cent du coût des médicaments d’ordonnance médicalement nécessaire au-dessus de 1 500 $ par année par personne. Les Canadiens pourront ainsi obtenir de façon équitable les médicaments d’ordonnance médicalement nécessaires.

Cette proposition ne contient pas tous les éléments nécessaires à un programme national d’assurance-médicaments, mais il est un pas dans la bonne direction. Comme chef du NPD, Jack Layton soutient que « nous ne pouvons pas régler tous les problèmes liés aux médicaments d’ordonnance en même temps ».

Les libéraux ont eu plus de 12 ans pour contenir l’un des coûts qui augmente le plus rapidement dans notre système public de soins de santé. La protection qu’ils accordent aux brevets et aux profits, plutôt qu’aux patients, montre où se situe leur intérêt.

Aux prochaines élections, votons de façon positive. Votons pour un régime public d’assurance-médicaments.