Le SCFP 241 a averti que les services de collecte d’ordures écologiques de Guelph pourraient être sacrifiés si le travail est vendu à une entreprise privée.
Brad Kelloway, président du SCFP 241, a annoncé que la ville avait émis des demandes de propositions aux sociétés privées pour la collecte des ordures.
James Etienne, directeur des services de l’environnement de la ville de Guelph, a affirmé que la ville ne faisait que comparer les prix, compte tenu de ses contraintes budgétaires. Il a précisé que la ville n’envisagerait la sous-traitance que si une société privée pouvait fournir un meilleur service que les travailleurs du secteur public.
Cette situation ressemble beaucoup à celle de Winnipeg avant l’attribution des contrats pour les secteurs nord et sud de la ville, lorsqu’on disait vouloir tâter le terrain. Peut-être la ville de Guelph devrait-elle examiner de près ce qui se passe à Winnipeg et en tirer une leçon ou deux sur les économies à réaliser avec une soumission privée et l’augmentation des coûts qui arrive une fois le contrat signé.
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