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Maximus Inc., la société privée engagée pour administrer le régime de services médicaux de la Colombie-Britannique, a dû payer trois amendes au cours des trois derniers mois parce qu’elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de rendement.

La division canadienne de l’entreprise basée aux États-Unis a obtenu le contrat de gestion des régimes de services médicaux et d’assurance-médicaments de la Colombie-Britannique pour les dix prochaines années, à un coût de 324 millions de dollars. Le contrat est entré en vigueur le 1er avril 2005.

Le président de Maximus, Richard Mason, a démissionné le 16 août 2005, après quatre mois seulement. Le responsable canadien des opérations, Brian Pollock, a remplacé M. Mason.

Le gouvernement provincial s’était vanté que le contrat avec Maximus était la pierre angulaire de ses projets de privatisation. Auparavant, les deux régimes étaient administrés par des travailleurs de la fonction publique.

Le commissaire à la vie privée de la Colombie-Britannique, David Loukidelis, avait critiqué l’entente parce que celle-ci mettait les résidents de la province à la portée de la U.S. Patriot Act. Cette loi confère à des agences américaines comme le FBI le droit d’accéder aux renseignements personnels détenus par des entreprises américaines, même si ces entreprises exercent leurs activités à l’étranger.

Maximus n’offre pas un service très rapide à la population de la Colombie-Britannique. Les personnes qui appellent Maximus au téléphone se font accueillir par des tonalités d’occupation, de longs délais d’attente et des services automatisés qui ne fonctionnent pas.

Le contrat avec Maximus stipulait des délais d’attente moyens de trois minutes au téléphone. En juillet, l’attente moyenne était de 15 minutes. Le public s’est fait promettre que du personnel additionnel serait engagé et que les délais d’attente diminueraient.

Le contrat exige également que Maximus traite les nouvelles demandes pour le régime de services médicaux dans les 20 jours, 99 pour cent du temps. Cette stipulation n’a pas été respectée non plus.