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En juillet 2005, la ville de Guelph, en Ontario, a pris le contrôle d’un aréna en PPP dont la situation financière était douteuse depuis le début.

L’aréna de 21 millions de dollars, le Guelph Sports and Entertainment Centre, a ouvert ses portes en 2000, dans le cadre d’un PPP de 35 ans avec Nustadia Developments Inc. La ville assumait la majeure partie des risques pour Nustadia en payant la moitié du coût de construction et en garantissant un prêt de 9 millions de dollars à l’entreprise.

Lorsque Nustadia a manqué son premier remboursement en 2001, la ville a assumé les paiements aussi. Ayant déjà subventionné le projet à hauteur de près de 20 millions de dollars en fonds pour les dépenses de capital, la ville a fini par assurer la dette du partenaire privé, sans parler de ses taxes.

Nustadia a remboursé l’argent, mais il semble que la société n’ait pas été en mesure de réaliser les profits auxquels elle s’attendait. Une clause dans l’entente de PPP permettait aux deux parties de se retirer de l’entente sans pénalité et, à la fin de juin, c’est exactement ce qu’a fait Nustadia.

La ville tente de donner une tournure positive aux événements, mais le coût total pour le public n’est pas encore connu. Les travailleurs municipaux de Guelph, membres du SCFP, rappelleront à la ville ce fiasco lorsque le conseil étudiera la possibilité de sous-traiter la cueillette et le recyclage des déchets solides.

Les maux de tête de Guelph ne sont pas un incident isolé. Pour télécharger un nouveau feuillet d’information du SCFP sur les problèmes des PPP dans le secteur des loisirs, cliquez sur www.collectivites.scfp.ca pour plus d’information.