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(OTTAWA) Paul Moist, président national du SCFP, est heureux que le ministre fédéral de la Santé ait reconnu la menace que représentent les cliniques privées pour le système public de soins de santé.

Le ministre de la Santé, Ujjal Dosanjh, a déclaré mardi, sur les ondes d’une station de radio de Vancouver, que « s’il y avait beaucoup de [cliniques privées] toute l’énergie et tout l’actif et tout le personnel seraient drainés hors du système public, et le système public se porterait beaucoup plus mal qu’aujourd’hui ».

De plus, M. Dosanjh a affirmé que les cliniques privées à but lucratif n’étaient « absolument pas une panacée » pour les longs délais d’attente, et il a admis qu’elles n’étaient « ni plus efficientes, ni moins coûteuses » que les services de santé publics.

Le président national du SCFP, Paul Moist, a accueilli avec plaisir les déclarations d’Ujjal Dosanjh.

« Le ministre Dosanjh a raison : les cliniques privées drainent le personnel compétent du système public et allongent les délais d’attente, a affirmé M. Moist. Elles limitent l’accès aux soins pour la majorité des Canadiens et enfreignent clairement l’un des principes de base de la Loi Canadienne sur la santé. »

« Le ministre doit agir contre les provinces qui laissent les cliniques privées éroder le système public. Les petites amendes ne sont pas suffisantes. Le ministre doit passer à l’action et faire fermer ces cliniques. Il doit aussi, dans le cadre du système public, améliorer les soins de santé offerts aux Canadiens. »

M. Dosanjh a fait ces remarques au moment où le Journal de l’Association médicale canadienne publiait des articles mettant en doute les avantages des services privés pour le système public. L’article cite des données du R.-U. qui montrent que les régions où les niveaux d’assurance privée sont élevés sont les plus susceptibles d’avoir de longues listes d’attente.

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Pour renseignements :

Paul Moist, président national, cell. (613) 558-2873; Claude Généreux, secrétaire-trésorier national, cell. (514) 884-5074; David Robbins, Communications du SCFP, cell. (613) 878-1431