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OTTAWA – L’entente en matière de garderies signée aujourd’hui avec le Manitoba constitue un bon point de départ pour un réseau canadien et établit un modèle que le plus grand syndicat du Canada incite le gouvernement fédéral et les autres provinces et territoires à suivre, et même à surpasser.

« Cette entente fixe la barre haute pour les autres gouvernements, surtout en ce qui a trait aux services sans but lucratif, selon Paul Moist, président national du Syndicat canadien de la fonction publique. Au Canada et ailleurs dans le monde, les faits montrent clairement que les services sans but lucratif sont de meilleure qualité ainsi qu’un meilleur usage de nos impôts. Nous sommes heureux que le Manitoba ait fait preuve de leadership dans ce dossier critique en soutenant les garderies communautaires sans but lucratif. »

« Non seulement le Manitoba s’engage-t-il à fournir des services de grande qualité, mais il protège aussi son réseau contre les contestations commerciales qui peuvent être intentées par de grandes chaînes étrangères. Le gouvernement fédéral devrait suivre l’exemple du Manitoba et veiller à ce que les ententes futures rendent tout nouveau financement conditionnel à l’expansion du secteur sans but lucratif », ajoute M. Moist.

L’accord d’aujourd’hui donne un nouvel élan au mouvement qui veut transformer l’actuelle mosaïque de services de garde au Canada en réseau de qualité. Il souligne également l’urgence d’adopter les dispositions relatives aux garderies dans le budget fédéral – ainsi que d’autres initiatives progressistes qui renforcent les collectivités, dont le financement destiné au logement, aux municipalités, à l’éducation postsecondaire et à l’environnement. «

Pendant que Stephen Harper menace de faire tomber le gouvernement pour ses propres fins, les garderies doivent organiser des bazars pour survivre, souligne M. Moist. L’argent destiné aux services de garde doit être débloqué avant les élections – les enfants du Canada et leurs parents attendent depuis beaucoup trop longtemps. »

Les travailleuses sont essentielles au succès de ce programme élargi et, avec le plan quinquennal du Manitoba pour les services de garde à l’enfance, la demande augmentera pour des travailleuses de garderie compétentes. Pour Paul Moist, les autres provinces doivent aussi aborder la question du recrutement et du maintien des travailleuses de garderie en adoptant des plans d’amélioration des salaires, des conditions de travail et des possibilités de formation. Dans le secteur des garderies, les revenus sont d’environ la moitié de la moyenne nationale pour toutes les occupations, et de moins de la moitié de ce que gagnent les enseignants de l’élémentaire et de la maternelle.

 Le SCFP continuera de faire pression pour que soient instaurés de solides mécanismes de reddition de comptes à la législature provinciale et au Parlement. Le SCFP travaillera avec le Manitoba et avec le gouvernement fédéral à définir les détails des mesures qui permettront de savoir à quoi servent les dollars destinés aux garderies. Des mesures rigoureuses de reddition de comptes obligeront les provinces à respecter les principes de qualité, d’universalité, d’accessibilité et de programmes axés sur le développement.

Le SCFP a hâte de prendre connaissance de l’entente en matière de garderies qui a été signée avec la Saskatchewan et qui sera annoncée plus tard aujourd’hui. Le syndicat s’attend à ce qu’elle établisse aussi une solide fondation pour des services de garde de grande qualité. Pour l’avenir, M. Moist promet que le SCFP continuera de travailler en étroite collaboration avec les associations de défense des services de garde à l’enfance et de faire pression sur les décideurs et sur les élus politiques pour que soit bâti correctement le réseau de garderies du Canada, dès les premiers pas. L’un des objectifs critiques qui n’a pas encore été atteint est d’arriver à convertir les services de garde à l’enfance en un système universel financé par le secteur public, qui n’exige que des frais minimes des parents.

« Le gouvernement du Manitoba a jeté des bases solides qui permettent de progresser vers un système universel auquel tous les parents auront accès, à un coût abordable, poursuit Paul Moist. Nous espérons que son engagement poussera d’autres provinces à signer des ententes semblables.

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Les 540 000 membres du Syndicat canadien de la fonction publique fournissent un vaste éventail de services publics aux collectivités de tout le pays. Plus de 5000 membres du SCFP travaillent dans le secteur des garderies.
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Pour renseignements : Paul Moist, président national, cell. (613) 558-2873;
Claude Généreux, secrétaire-trésorier national (porte-parole francophone), cell. (613) 794-8395;
David Robbins, communications du SCFP, cell. (613) 878-1431.