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Le plus haut tribunal du pays devra décider si une loi adoptée par le gouvernement de la Colombie-Britannique pour briser les conventions collectives viole les droits des travailleurs. La loi 29 a déchiré les conventions collectives des travailleurs de la santé de la Colombie-Britannique, ouvrant ainsi la voie à une privatisation sans précédent des services de santé et au congédiement de masse de plus de 8500 travailleurs de la santé dont la plupart sont des femmes et des personnes de couleur.

La Cour suprême du Canada a accepté dentendre la contestation intentée par le Syndicat des employées et employés dhôpitaux (SEH), la division des services de santé du SCFP de la C.-B., en collaboration avec plusieurs autres syndicats. Les syndicats présentent leur cause devant le plus haut tribunal parce quils soutiennent que leur contestation soulève des questions critiques, notamment lexistence dun droit constitutionnel à la négociation collective et le fait que les répercussions de cette loi sur les femmes et le dossier de léquité salariale violent les dispositions en matière dégalité de la Charte canadienne des droits et libertés.

« La loi 29 a effacé des décennies de progrès en matière déquité salariale, déplore Judy Darcy, secrétaire et directrice des affaires syndicales du SEH. Des milliers de bons emplois qui faisaient vivre des familles entières sont disparus. Et la privatisation des services de santé qui a suivi a obligé toute une tranche de la population active à survivre avec des salaires de misère. »

La cause sera probablement entendue à la fin de 2005 ou au début de 2006.