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OTTAWA – « Il est temps de rendre nos collectivités plus fortes en y investissant des fonds publics et en énonçant des conditions claires sur la façon dont l’argent doit être dépensé », affirme le président national du SCFP, Paul Moist, au moment où le gouvernement libéral se prépare à présenter son budget fédéral de 2005.

« Après des années de surplus, il est temps de renforcer les collectivités de tout le pays en investissant des fonds publics dans des services publics, croit M. Moist. Le gouvernement fédéral doit privilégier la reddition de comptes – et non le profit privé – dans son budget en énonçant des conditions claires pour l’obtention du financement. »

Paul Moist soutient que le ministre des Finances, Ralph Goodale, peut assurer la reddition de comptes grâce à des mécanismes clairs d’application et de contrôle pour le transfert de fonds destinés à des programmes comme les garderies, la santé et le nouveau pacte pour les villes.

« Des milliards de dollars d’impôts fédéraux vont aux provinces pour le financement de programmes, mais aucun mécanisme n’est prévu pour rendre des comptes au Parlement, ajoute M. Moist. Ralph Goodale doit garantir que l’argent servira aux programmes publics et non à garnir les coffres d’entreprises privées. »

Les garderies publiques et un bon pacte pour les villes sont les priorités du SCFP pour le budget. Paul Moist croit que le budget répétera les annonces et les engagements déjà pris en matière de garderies, de pacte pour les villes et d’autres enjeux. Il soutient aussi que le gouvernement fédéral doit accroître le financement destiné aux groupes qui luttent contre l’insécurité économique des femmes.

« Le budget de cette année doit sortir les libéraux de l’impasse dans laquelle ils se trouvent en matière de garderies en consacrant des deniers publics à l’expansion d’un système public et sans but lucratif, déclare Paul Moist. Il est temps que le gouvernement fédéral aille de l’avant avec les provinces qui se sont engagées à édifier un tel système. »

Dans le dossier des villes, M. Moist est en faveur d’un financement stable pour les municipalités. Mais il insiste pour que l’investissement des fonds publics serve à la prestation publique de services et non aux profits des entreprises privées, que ce soit par l’entremise de partenariats public-privé (PPP) ou d’autres stratagèmes de privatisation.

« Un financement stable, c’est bon, conclut-il. Mais c’est encore mieux s’il est assorti de conditions claires et de l’obligation de rendre compte. »

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Pour information :
Paul Moist, président national, cell. (613) 558-2873;
Claude Généreux, secrétaire-trésorier national (porte-parole francophone), cell. (613) 794-8395;
David Robbins, communications du SCFP, cell. (613) 878-1431

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