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Dans le Toronto Star de cette semaine, la journaliste Laurie Monsebraaten dresse le portrait de l’un des hommes les plus riches d’Australie.

Quel est le secret du succès de l’Australien d’origine canadienne Eddy Groves ? Les garderies. Ou, plus exactement, un gouvernement qui a investi beaucoup d’argent dans les garderies et qui a permis à des exploitants commerciaux d’avoir accès aux deniers publics.

« Je crois que personne n’aurait pu imaginer que de telles fortunes pouvaient être amassées en Australie grâce aux services de garde à l’enfance », a déclaré Deborah Brennan, professeure de gestion commerciale à l’Université de Sydney, à Mme Monsebraaten. Mme Brennan, auteure d’une histoire politique des services de garde à l’enfance en Australie, a lancé un avertissement que les élus canadiens devraient prendre au sérieux : « J’incite instamment le Canada à être très, très prudent en matière d’ouverture du système à ce genre d’entreprise commerciale. »

Nous sommes entièrement d’accord. Les ministres provinciaux et fédéral se réunissent ce week-end pour discuter du nouveau programme de garderies du Canada. Dites-leur que vous voulez que l’argent public aille aux garderies publiques sans but lucratif.

Nous voulons que nos impôts servent à améliorer la qualité et l’accessibilité des services de garde – non pas le niveau de vie des millionnaires des garderies.

Allez sur garderiespubliques aujourd’hui

 

Plus de 3 000 courriels envoyés

Envoyez un dernier courriel à Ken Dryden avant qu’il rencontre les ministres provinciaux.

 

Plus de 3 000 courriels ont été envoyés aux ministres fédéral, provinciaux et territoriaux responsables des services de garde à l’enfance pour les inciter à garantir le caractère public du programme de garderies.

Mais d’autres voix s’ajoutent. Il est important que les derniers mots qu’entendront les ministres soient « des garderies publiques, dès les premiers pas ».

Passez le mot à tous ceux et celles à qui vous pouvez penser : parents, grand-parents, voisins, tantes, oncles, collègues de uravail. Il nous faut un déluge d’opinions en notre faveur si nous voulons influencer le résultat de cette rencontre.

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