Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

La collectivité touristique de Whistler, en Colombie-Britannique, a annoncé la création d’un PPP pour moderniser son usine de traitement des eaux usées – une mesure qui pourrait faire perdre à la ville son rang parmi les meilleurs dans le traitement des égouts au Canada.

En septembre 2004, Whistler arrivait au deuxième rang du bulletin de notes sur les égouts du Sierra Legal Defence Fund, avec un « A ». En confiant l’usine au secteur privé, la ville pourrait condamner la collectivité à un va-et-vient incessant d’entreprises, à des déversements d’égouts et à la perte de contrôle public dont a souffert la ville ontarienne de Hamilton avec son contrat de PPP pour le traitement de ses eaux usées. Hamilton a rapatrié à l’interne l’opération de ses systèmes d’eau en décembre 2004.

La cote « A » de Whistler est due en partie à trois modernisations de l’usine de traitement des eaux usées entreprises par le secteur public dans les années 90. Avec le PPP, la ville veut s’assurer que l’usine pourra faire face à l’avalanche de touristes et d’athlètes attendus pour les olympiques de 2010.

Le SCFP de la C.-B. et la section locale 2010 du SCFP, qui comprend les travailleuses et travailleurs des eaux usées de la municipalité, exigent une consultation publique sur le projet de privatisation. Ils demandent aussi la divulgation de l’entente de PPP, incluant l’ampleur du risque transféré au secteur privé, des preuves concrètes des économies attendues et les conséquences pour les travailleuses et travailleurs municipaux.