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Dr Murray, conférencière invitée à la Conférence sur la santé et la sécurité du SCFP, a électrisé les délégués par son discours livré vendredi matin.

La salle a réservé une ovation debout à Linda Murray - médecin et ancien membre du SCFP, qui a travaillé au centre de santé et de sécurité de la Fédération du travail du Manitoba dans les années 80 - lorsqu’elle a déclaré que l’objectif du militantisme en santé-sécurité est de reprendre le pouvoir des mains des employeurs.

« Lorsque nous disposons de structures et d’installations qui nous permettent d’avoir davantage de pouvoir au travail, nous améliorons la santé et la sécurité de nos lieux de travail», a-t-elle affirmé.

Dr Murray est co-médecin chef de 30 centres de santé communautaire dans le comté de Cook à Chicago. Elle a insisté sur le rôle important que jouent les syndicats, collectivement, dans la protection de la santé et de la sécurité comme droits humains fondamentaux.

« Les conditions nécessaires pour maintenir la santé publique – paix, abri, éducation, nourriture, revenu, stabilité de l’écosystème, ressources durables, justice sociale et égalité – sont la raison d’être des syndicats. Nous existons parce que nous croyons que la santé, et en particulier la santé et la sécurité au travail, est un droit fondamental », a-t-elle ajouté.

Selon elle, les travailleuses et travailleurs du secteur public ont une tâche encore plus grande, une responsabilité spéciale, parce qu’ils fournissent des services aux gens qui les entourent.

« Lorsque nous sommes sans pouvoir, non seulement nos vies sont-elles menacées, mais aussi celles de tous les citoyens », a souligné Dr Murray, en rappelant aux membres que ce qui se passe au travail ne reste pas nécessairement confiné au lieu de travail. « Lorsque nous ne réussissons pas à maintenir notre pouvoir dans nos hôpitaux, nous permettons aux épidémies de se propager … Dans nos lieux de travail du secteur public, nous devons donner le meilleur exemple qui soit à l’ensemble de la
société. »

« Nous pouvons rester assis et ne rien dire (comme travailleuses et travailleurs) et continuer d’être exploités, et nous ajouterons ainsi des noms à la bannière des disparus du SCFP, ou nous pouvons nous tenir debout et lutter, a-t-elle soutenu. Dans ce cas, ce n’est pas une question de choix, car nous luttons pour nos vies. »