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Cette semaine, le gouvernement de Colombie-Britannique a proposé des modifications à ses lois daccès à linformation et de protection de la vie privée. Le gouvernement affirme que ces changements assureront la protection de la vie privée de ses citoyennes et citoyens dans le contexte où la province vient de confier ladministration de son programme dasurance-maladie à un sous-traitant, une société américaine.

Mais Barry ONeill en doute.

« Des amendements aux lois canadiennes ne peuvent pas assurer la protection de la vie privée des Canadiennes et Canadiens lorsque ce sont des sociétés américaines qui ont accès aux informations confidentielles », dit M. ONeill.

M. O’Neill affirme que Maximus, la société américaine qui a obtenu le contrat, peut choisir de se conformer à la loi sur la protection de la vie privée du Canada ou à celle des États-Unis.

Et même si la société accepte de respecter linterdiction darchiver toute information à lextérieur du pays, le gouvernement américain pourrait toujours invoquer le Traité dentraide juridique et forcer la main de la société par assignation à comparaître.

« Ce gouvernement fait la démonstration quil est beaucoup plus préoccupé par la protection de son programme de privatisation que par la protection de la vie privée des citoyennes et citoyens de Colombie-Britannique », ajoute M. ONeill.