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Le conseil municipal d’Ottawa amorcera bientôt des consultations publiques sur le budget de la ville, alors même que les résidents tentent toujours de s’adapter aux changements entraînés par les compressions de 75 millions de dollars imposées aux services en 2004. La combinaison des transferts de responsabilités, de lois provinciales rétrogrades et de l’inflation entraînera une fois de plus un manque à gagner pour 2005. Avant d’évaluer la possibilité de réduire encore le budget de la ville, il est important de comparer les niveaux de services offerts à Ottawa avec ceux d’autres municipalités, incluant les coûts de l’administration municipale. D’une façon ou d’une autre, il est clair que l’image de « ville pleine aux as » que projetait Ottawa ne correspond plus à la réalité.

Le rapport Macdonald aborde la question en comparant Ottawa à d’autres municipalités de l’Ontario et d’ailleurs au Canada. Dix-sept municipalités de niveau supérieur et quinze municipalités de niveau inférieur ont été évaluées et classées selon leurs dépenses municipales brutes par personne. Cette comparaison englobe sept catégories, incluant les services à la personne (ventilés et au total), les bibliothèques et les parcs et loisirs.

L’étude en arrive à la conclusion frappante qu’Ottawa ne dépense jamais plus que d’autres municipalités dans ces domaines. La ville se situe entre le milieu et le bas de l’échelle dans la majorité des catégories et ne se classe ni première, ni deuxième dans aucune des catégories. Ce classement de moyen à faible dans les services à la personne ne peut pas être attribué à des dépenses administratives excessives, car celles-ci se situent aussi dans la moyenne. Après une décennie d’inflation, d’absence d’augmentations de taxes et de soutien insuffisant de la part des paliers supérieurs de gouvernement, Ottawa se retrouve avec moins de ressources que d’autres villes incluses dans cette étude pour financer des services essentiels.

Les niveaux de services d’Ottawa chutent derrière ceux d’autres collectivités et des réductions de services additionnelles pourraient entraîner Ottawa au bas de la liste. En fait, dans la plupart des catégories, même en augmentant de façon significative la taille de ses programmes, Ottawa ne se classerait toujours qu’au milieu de l’échelle.