Aurora Les conseillères du refuge Yellow Brick House ont ratifié une nouvelle convention collective, mettant ainsi fin à un lock-out de 69 jours. Depuis le 24 janvier, date à laquelle la direction et le conseil dadministration du Yellow Brick House ont mis en lock-out les travailleuses et les résidentes du refuge, les femmes fuyant la violence conjugale ou les femmes sans abri de la région de York nont eu quun accès minimal à des services de refuge et de soutien.
Le plan de réorganisation controversé qui était au cur du conflit de travail na pas été inclus dans le protocole daccord signé entre le syndicat et lemployeur. Pendant tout le temps qua duré limpasse, le SCFP a soutenu que le plan de réorganisation de la direction qui voulait intégrer de nouveaux « services cliniques » à lagence ne devait pas être négocié en même temps que la convention collective.
Le projet de réorganisation a attiré lattention et suscité la colère des militantes des droits des femmes, opposées à la prestation de « services cliniques » comme lévaluation de la santé mentale et les conseils en toxicomanie dans les refuges pour femmes.
Pendant le lock-out, les travailleuses du refuge ont réussi à obtenir un appui important dans la collectivité à une campagne de lobbying visant à demander ce qui suit au ministère des Services sociaux et communautaires (qui finance en partie lagence) :
Lentente de trois ans prévoit une nouvelle échelle salariale et des augmentations de salaire de 2 à 10 pour cent.
Un intéressant programme de départ volontaire a été négocié dans le cadre dune entente distincte et offert aux conseillères du refuge qui ont choisi de quitter lagence.
-30-
Pour information :
Daniela Scarpelli Conseillère syndicale du SCFP (416) 458-0588
Stella Yeadon Communications du SCFP (416) 578-8774
Le plan de réorganisation controversé qui était au cur du conflit de travail na pas été inclus dans le protocole daccord signé entre le syndicat et lemployeur. Pendant tout le temps qua duré limpasse, le SCFP a soutenu que le plan de réorganisation de la direction qui voulait intégrer de nouveaux « services cliniques » à lagence ne devait pas être négocié en même temps que la convention collective.
Le projet de réorganisation a attiré lattention et suscité la colère des militantes des droits des femmes, opposées à la prestation de « services cliniques » comme lévaluation de la santé mentale et les conseils en toxicomanie dans les refuges pour femmes.
Pendant le lock-out, les travailleuses du refuge ont réussi à obtenir un appui important dans la collectivité à une campagne de lobbying visant à demander ce qui suit au ministère des Services sociaux et communautaires (qui finance en partie lagence) :
- un examen des opérations du refuge Yellow Brick House ;
- un processus démocratique pour doter lagence dun conseil dadministration communautaire contrôlé par les femmes ;
- la fin des tentatives dinstauration de « services cliniques » dans les refuges pour femmes.
Lentente de trois ans prévoit une nouvelle échelle salariale et des augmentations de salaire de 2 à 10 pour cent.
Un intéressant programme de départ volontaire a été négocié dans le cadre dune entente distincte et offert aux conseillères du refuge qui ont choisi de quitter lagence.
-30-
Pour information :
Daniela Scarpelli Conseillère syndicale du SCFP (416) 458-0588
Stella Yeadon Communications du SCFP (416) 578-8774