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Une nouvelle étude montre que les hôpitaux P3 de Grande-Bretagne diminuent les soins prodigués aux patients pour verser des profits fixes à un consortium privé. Dix hôpitaux P3 sont aux prises avec des déficits de millions de dollars parce qu’ils sont enfermés dans des contrats de 30 ans qui les obligent à verser des frais fixes mensuels au consortium qui a construit les édifices et qui les gère maintenant. Les honoraires versés aux consultants s’ajoutent aussi à la pression financière. En conséquence, la population souffre d’une réduction des services cliniques, d’un manque de lits et d’une augmentation des frais de stationnement – des secteurs où les hôpitaux ont conservé un certain contrôle budgétaire. En mars, un patient a dû attendre 88 heures sur une civière dans l’un des hôpitaux P3 modèle du Royaume-Uni après avoir été admis pour des douleurs aiguës et des problèmes respiratoires exigeant un traitement urgent. Un porte-parole de l’hôpital a blâmé l’incident sur une pénurie chronique de lits et une augmentation inexpliquée des admissions à l’urgence. Entre-temps, les sociétés privées imposent aux hôpitaux IFP des « amendes » de centaines de milliers de livres lorsqu’ils acceptent trop de patients. Des clauses secrètes liant des pénalités à l’utilisation des services ont été récemment découvertes dans les contrats. Les hôpitaux, déjà aux prises avec des déficits, doivent payer des pénalités lorsque les limites d’occupation des lits ou de charge de travail sont dépassées. Un porte-parole du ministère britannique de la Santé avoue que « tous les contrats des hôpitaux IFP » prévoient des frais de services plus élevés.