Si vous lisez un article sur l’un ou l’autre des licenciements massifs qui ont lieu dans les hôpitaux de la Colombie-Britannique, vous saurez à combien s’élèvent les économies d’argent que la société qui offre le service privatisé permettra à l’hôpital de faire.
On parlera beaucoup d’efficience et d’expertise mais au bout du compte, les économies viennent d’une seule chose, la très grande réduction des salaires des travailleuses et travailleurs.
Des milliers de travailleuses et travailleurs, des femmes pour la plupart, dont un très grand nombre comptent des décennies d’expérience comme travailleuses des soins de santé, sont placées devant deux choix : démissionner ou poser leur candidature pour ravoir leur ancien emploi, avec la moitié moins de salaire, aucun avantage et pas de pension.
Dépendant de la situation familiale et du coût de la vie dans la ville où vous résidez, le fait est que la privatisation peut vous plonger dans la pauvreté.
Selon un sondage, le Canada est déjà le pays industrialisé où il en coûte le moins cher pour faire des affaires. De plus, les profits des entreprises n’ont jamais été aussi élevés.
Est-il vraiment nécessaire de ruiner la vie des travailleuses et travailleurs, de mettre en danger la santé des malades et de démanteler le système de soins de santé pour que des sociétés comme Carillion, Aramark et Sodexho fassent encore plus de profits?
Si vous travaillez dans les soins de santé, le Calculateur de la pauvreté attribuable à la privatisation vous montrera ce qui vous attend, et ce à quoi les travailleuses et travailleurs hospitaliers de la C.-B. sont confrontés, quand les privatiseurs arrivent en ville.
Si vous ne travaillez pas dans les soins de santé, le Calculateur vous donnera une idée comment on vit quand on travaille dans les soins de santé, et vous rappellera combien il est important de résister à la privatisation dans votre secteur.