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Pour la deuxième fois en trois mois, lUniversité de Saskatchewan fait face à une accusation de pratique déloyale de travail en raison de son refus de compléter le plan dévaluation des emplois occupés par les travailleuses et travailleurs de luniversité.

Le 30 janvier, le SCFP a déposé une plainte devant le Conseil des relations de travail après que luniversité ait fait parvenir aux membres du syndicat une lettre vantant les augmentations de salaire accordées dans le cadre de son « plan maison » dévaluation des emplois.

La section locale 1975 du SCFP qui représente environ 2 100 travailleuses et travailleurs de lUniversité de Saskatchewan affirme que la direction tente de soudoyer ses employées et employés afin quils acceptent un programme à rabais à la place dune échelle salariale vraiment équitable.

« Avec tous ses discours creux, lUniversité de Saskatchewan a de plus en plus la réputation de mener une politique chauvine à légard de son personnel féminin, » affirme la présidente de la section locale, Glenda Graham.

En novembre, le syndicat a déposé deux plaintes pour pratique déloyale de travail et un grief parce que luniversité sétait retirée du programme conjoint dévaluation des emplois auquel elle travaillait depuis 1998 avec lUniversité de Regina et le SCFP.

Le syndicat veut que le Conseil ordonne à luniversité de retourner à la table dévaluation des emplois et de poursuivre les négociations.