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Le conseil municipal de Halifax s’est retiré d’un important partenariat public-privé (3P) pour le traitement des eaux usées avec la multinationale française des eaux Suez.

 

L’annulation de ce qui semblait pourtant une « affaire conclue » est une grande victoire pour l’eau publique – et un important recul pour Suez.

La ville a déchiré le contrat de nettoyage du port de Halifax lorsque Suez a refusé d’assumer ses responsabilités en matière de respect des normes environnementales – ce qui aurait obligé les contribuables à assumer le coût des amendes éventuelles.

Il est clair que Suez, qui agissait par sa filiale nord-américaine United Water, voulait tous les profits et aucun risque pour l’exploitation des nouvelles usines de traitement des égouts de la ville.

Le maire de Halifax a déclaré publiquement que l’annulation de l’entente permettrait d’économiser des millions de dollars, dénonçant ainsi le mythe voulant que les 3P soient économiques.

Le processus de 3P a aussi entraîné davantage des retards dans un projet qui aurait dû être entrepris depuis longtemps, même si les privatiseurs promettent toujours une exécution rapide.

L’annulation du 3P permet aussi à la ville d’envisager des formes plus avancées de traitement des égouts, pour le plus grand bien de l’environnement. Un consortium dirigé par Suez avait obtenu le contrat 3P à long terme pour le nettoyage du port de la ville l’automne dernier.

L’entente avait été signée malgré une opposition communautaire considérable menée par une coalition Eaux aguets locale, et malgré une certaine réticence de la part de quelques conseillères et conseillers municipaux. Mais ce dernier développement montre qu’il n’est jamais trop tard pour revenir sur une entente 3P – même si elle semble finale.

Le contrat avait été accordé, mais les négociations en cours gardaient la porte ouverte à l’annulation.

Par leur travail dans le traitement des eaux usées et la livraison de l’eau potable, les membres du SCFP de Halifax ont montré que les systèmes des eaux dont la gestion est publique fonctionnent mieux. Il faut maintenant veiller à ce que le conseil municipal présente un projet dont la propriété et l’exploitation seront publiques – pour le bien de la ville, du port et de l’environnement.

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