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De nouvelles lois proposées en Colombie-Britannique et en Ontario favorisent la privatisation tout en ayant lair de répondre aux préoccupations de la collectivité. En Ontario, des années de plaintes contre des décisions de dernière minute ont poussé le gouvernement à promettre un modèle de financement triennal pour les hôpitaux, les conseils scolaires et les universités. Les municipalités peuvent aussi espérer recevoir un financement pluriannuel.

Mais il y a un problème. Pour être admissibles au financement, les institutions publiques devront se conformer à des « indicateurs de rendement » sévères qui pourraient mener à une autre série de privatisations et de pressions pour réduire les services tout comme lactuel modèle de sous-financement.

En C.-B., contrairement à ce qui avait été promis, le projet de Charte communautaire de la province naugmente pas le financement destiné aux villes et villages. La province continue plutôt de refiler ses responsabilités aux municipalités.

La Charte, qui remplacera la Loi sur les gouvernements locaux de la province, permet aussi aux municipalités dentreprendre des projets 3P sans fournir linformation de base aux résidentes et résidents. En vertu de lancienne loi, les municipalités devaient rendre publique linformation sur les 3P, incluant les parties, la nature et les conditions de lentente, ainsi que les coûts. Avec la nouvelle Charte, les résidentes et résidents nauront le droit de voter que sur un « concept ». Organiser un référendum sur un 3P est encore plus difficile les résidentes et résidents doivent obtenir la signature de 10 pour cent des électrices et électeurs, le double de lancienne limite de 5 pour cent.