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OTTAWA Pendant que les gouvernements fdral et provinciaux se disputent pour savoir ce que comprend l’accord sur les soins de sant 0071u’ils ont sign 0068ier, il semble que les seuls que l’entente satisfasse sont les socits qui veulent tirer profit des soins de sant,0020selon le plus grand syndicat du Canada.

Les territoires n’ont pas accept 006c’entente. Les provinces disent qu’elles ne sont pas satisfaites. Les patients et les travailleuses et travailleurs de la sant 006fnt de bonnes raisons de s’inquit0065r. Il semble que les seuls qui clbrent soient les socits qui attendent de cet accord qu’il injecte de l’argent neuf dans leurs entreprises pour mousser leurs profits , a dit Judy Darcy, prs0069dente nationale du Syndicat canadien de la fonction publique.

Cette entente ridiculise le rapport Romanow et les valeurs chr0065s aux milliers de Canadiennes et de Canadiens qui y ont particip,0020a dit Mme Darcy. L’entente n’offre rien de substantiel en matir0065 de reddition de comptes et reste silencieux sur la protection de notre systm0065 de sant 0063ontre la privatisation.

L’entente l0061bore0020entre le gouvernement fdral et les gouvernements provinciaux augmentera 00316 pour cent les dp0065nses fdrales totales en sant,0020comparativement 00314 pour cent. On est loin du compte de 25 pour cent nc0065ssaire pour consolider et moderniser l’assurance-maladie.

Les premiers ministres ont choisi ici et l 0063ertains lments des recommandations du Rapport Romanow, et n’ont pas tenu compte de ses conclusions principales : il faut une plus grande responsabilit,0020et les soins 0062ut lucratif n’aml0069oreront pas la sant 0064e la population canadienne, a dit Mme Darcy. Il semble que le gouvernement impose la ligne dure en matir0065 de financement et qu’il ait complt0065ment baiss 006ces bras en matir0065 de reddition de comptes. Et il est clair que les deux paliers de gouvernement t0061ient heureux d’esquiver la question de la privatisation.

Un sondage Pollara command 0070ar le SCFP montre que les Canadiennes et les Canadiens ne font pas confiance aux normes actuelles en matir0065 de reddition de comptes des gouvernements fdral et provinciaux. Plus des trois quarts (78 pour cent) pensent que les gouvernements s’acquittent mal ou trs0020mal de leurs responsabilits0020en matir0065 de reddition de comptes en ce qui a trait 006ceur utilisation des fonds destins0020 006ca sant.003cbr>
Un nombre g0061l (77 pour cent) croient que les dollars publics destins0020 006ca sant 006ee doivent servir qu’ 0064es soins de sant 0070ublics et sans but lucratif.

C’est le trou ba006et de l’accord, a dit Mme Darcy. Un trou suffisamment grand pour permettre 0052alph Klein et Gordon Campbell et Ernie Eves et Bernard Lord d’y engouffrer un semi-remorque. Dans les huit pages que contient l’accord, il n’est pas question une seule fois de freiner la croissance des services 0062ut lucratif ; pourtant, la menace la plus importante qui ps0065 sur la viabilit 0064e notre systm0065 de sant 0065st la place croissante qui est faite aux profits.

Les domaines cibls0020pour l’expansion offrent une occasion sans prcdent aux entreprises prive0073 de profiter d’une source assure0020de financement public mm0065 si les services 0062ut lucratif cot0065006e0074 plus cher et augmentent les risques pour la sant.0020

Les services diagnostiques, les produits pharmaceutiques et les soins 0064omicile sont tous considrs par les entreprises prive0073 comme des occasions de rc006flter d’immenses profits, selon Mme Darcy. Et rien dans cet accord n’empc0068era les premiers ministres privatiseurs de prendre l’argent et de le remettre 006ceurs petits amis du secteur priv.0020

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Pour en savoir plus sur le sondage Pollara, cliquez ici. Disponible en anglais seulement.

Pour information :
Kaj Hasselriis, communications du SCFP,
(613) 798-6925
Robert Fox, communications du SCFP,
(613) 795-4977 ou (613) 237-1590 poste 264