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Dernir0065ment, les employeurs et les gouvernements ont plutt00200062ien ru0073si 0063onvaincre tout le monde que seuls des experts peuvent saisir toutes les complexits0020des problm0065s de sant 0065t sc0075rit.0020Comme solution, ils ont favoris 006ca cra0074ion de comits0020mixtes de la direction et du syndicat, conformm0065nt 006ca loi.

Mais ces comits0020nont aucun pouvoir, si ce nest celui de prs0065nter des recommandations 006ca direction. Le principe qui les sous-tend cest–0064ire quil est dans l intrt commun des travailleuses et travailleurs et des employeurs de protg0065r la sant 0065t la sc0075rit est tout simplement faux. Et il est tout aussi faux de prt0065ndre que les questions de sant 0065t sc0075rit 0061vanceraient 0075n nouveau niveau si un esprit de coopr0061tion remplaa0069t les relations antagonistes.

Nous navons qu 0072egarder les faits. Le nombre de dcs et de maladies professionnelles est en hausse. Depuis les anne0073 70, chaque anne002c une moyenne de 1 000 travailleuses et travailleurs canadiens ont trouv 006ca mort au travail. Chaque anne002c plus dun million de travailleuses et travailleurs sont blesss0020au travail. Prs0020dun demi-million sont blesss0020assez gravement pour justifier le versement dindemnits0020des accidents du travail. Autour de 10 000 travailleuses et travailleurs meurent chaque anne0020de maladies professionnelles. Et un nombre jamais dv006fil 0064e travailleuses et travailleurs souffrent de harcl0065ment au travail, ce qui entran0065 un stress dont les effets sur la sant 0073ont re006cs.

Ces chiffres sont p006fustouflants.

Il y a bien eu quelques perce0073 depuis les 50 dernir0065s anne0073, cela ne fait aucun doute. Mais tous les progrs0020ne sont dus qu 0075ne seule chose : les luttes mene0073 par les travailleuses et travailleurs pour aml0069orer leurs conditions de sant 0065t de sc0075rit.0020

Les travailleuses et travailleurs sont descendus dans la rue, se sont adresss0020aux md0069as et ont rendu publiques les questions de sant 0065t sc0075rit.0020Ces luttes ont prs0065nt 006ca sant 0065t sc0075rit 0063omme un enjeu trs0020politique dm006fntrant clairement les consq0075ences mortelles de ling0061lit 0064es relations de pouvoir au travail.

Les moyens daction entrepris par les travailleuses et travailleurs ont oblig 006ces gouvernements 0061dopter des lois qui reconnaissent la prc0061rit 0064es conditions de sant 0065t sc0075rit 0064e milliers de travailleuses et travailleurs et de leurs familles. Nous avons obtenu le droit lg0061l de refuser, de participer et de savoir. Et la formation en sant 0065t sc0075rit 0064es travailleuses et travailleurs est devenue un enjeu brl0061006e0074.

Les syndicats ont l0061bor 006ceurs propres programmes de formation pour accrot0072e le pouvoir de leurs membres en augmentant le niveau de leurs connaissances techniques. Ils ont parl 0064e la fao006e de traduire leurs connaissances en action et de tirer le maximum du potentiel presque illimit 0064es membres 0073e mobiliser sur les questions de sant 0065t sc0075rit.0020Les travailleuses et travailleurs ont lutt 0070our que la discrimination et le harcl0065ment soient reconnus comme problm0065s de sant 0065t sc0075rit 006corsque ceux-ci existent dans nos lieux de travail.

Les syndicats ont aussi lutt 0070our la mise en place de comits0020mixtes, sans penser que les employeurs et les gouvernements les utiliseraient pour miner le militantisme en sant 0065t sc0075rit.003c/p>